Wolverhampton – RC Lens : (1-3) : ce qu’on a aimé… et moins aimé

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Pour son cinquième match de préparation estivale, le RC Lens affrontait hier soir les Anglais de Wolverhampton Wanderers, pensionnaires de Premier League. La rencontre s’est tenue dans un stade du Pallet-Track Bescot  Walsall à moitié vide, dans une ambiance bien morne, seulement animée par une poignée de fidèles supporters lensois ayant fait le déplacement. Ce match aurait pu s’intituler « Un RC Lens à deux visages ».

Sur le plan du jeu, la première période a été d’une pauvreté rare. Les deux équipes ont peiné à proposer une animation offensive digne de ce nom. Le rythme était haché, les fautes nombreuses, et certains joueurs comme Thomasson ou Guilavogui semblaient au bord de la rupture nerveuse. Fait marquant : aucun tir cadré à signaler dans les 45 premières minutes, preuve du manque total d’occasions.

Au retour des vestiaires, l’entraîneur lensois opère une revue d’effectif en profondeur, ne laissant sur la pelouse que Gurtner. L’entrée des jeunes dynamise immédiatement le jeu, avec davantage d’intensité et de mouvement.
Dès la reprise, Lens se procure une énorme occasion, manquée par Diouf qui rate le cadre devant un but vide après un bon centre de Pouilly. Le match s’emballe alors et devient plus ouvert. À la 59e minute, sur une nouvelle offrande de Pouilly, Saïd surgit au premier poteau pour ouvrir le score sur la première véritable occasion lensoise.
Lens double la mise à la 68e, grâce à une frappe puissante de Machado depuis l’angle gauche de la surface. Ce dernier manque de peu le doublé quelques minutes plus tard. Wolverhampton, plus incisif en fin de match, réduit l’écart à la 80e minute, Gurtner étant battu sur une frappe à ras de terre depuis l’entrée de la surface. Mais Lens ne lâche pas, et Machado, encore lui, scelle la victoire en reprenant un bon centre de Saïd à la 83e minute.

Les véritables tests à venir se nomment Roma et Leipzig, face à qui Pierre Sage pourra peut-être enfin aligner un onze plus proche de celui de la reprise du championnat. Comme Metz samedi dernier, Wolverhampton n’a pas offert une opposition très relevée.

Les tops du match : Machado, Saîd, Fofana et Pouilly
Les flops du match : Sotoca, Thomasson, Guilavogui et Satriano

Première période : Gurtner – Baidoo, Sarr, Udol – Aguilar, Bermont, Thomasson, Sylla – Sotoca (c), Guilavogui, Satriano.
Deuxième période : Gurtner – Antonio, Ganiou, Sagnan – Pouilly, Machado – Ojediran, Diouf, Bulatovic – Saïd, Fofana.

Première période :

  • Sarr : globalement rassurant dans les airs, mais coupable d’une grosse erreur en fin de première mi-temps avec une passe en retrait mal ajustée pour Gurtner.

  • Satriano : prestation brouillonne, peu d’impact dans le jeu.

  • Thomasson : très fébrile, auteur de nombreuses fautes inutiles. Déjà averti, il a persévéré dans l’anti-jeu.

  • Sylla : plus rassurant que Thomasson dans la récupération, sans être transcendant.

  • Guilavogui : présent sur la feuille de match, mais quasi invisible sur le terrain. Trop bas pour être utile offensivement. Son seul fait d’armes : être sorti de son match en fin de période.

  • Lens n’utilise pas les couloirs : les pistons sont inexistants sur le plan offensif.

  • Udol : propre dans ses interventions défensives, mais très discret en phase offensive.

  • Première mi-temps globalement décevante : faible intensité, nombreuses fautes, aucune occasion franche.

  • Animation offensive : énorme manque d’idées côté lensois.

  • Gurtner : n’a pas eu à s’employer, mais ses relances au pied restent préoccupantes.

  • Sotoca : toujours en attente d’un réveil… visiblement plongé dans un sommeil profond.


Deuxième période :

  • Diouf : fidèle à lui-même, avec de belles projections et des cassures de ligne, mais une dernière passe encore trop souvent ratée.

  • Machado : s’il reste, il pourrait être un cadre indiscutable. L’un des rares à tenter sa chance, avec une belle dose d’opportunisme à souligner.

  • La défense centrale (Antonio, Ganiou, Sagnan) : une association jeune mais solide, qui a montré de belles choses.

  • Tom Pouilly : un régal offensivement, avec de la justesse dans les centres. Un joueur qu’on aimerait voir à ce niveau à chaque sortie.

  • Fofana : plus actif et engagé que Guilavogui ou Satriano, il a apporté de la présence dans l’animation offensive.

  • Wesley Saïd : reste l’éternel homme des matchs amicaux… dommage qu’il peine à confirmer en compétition officielle.

 


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