Les débuts compliqués de Neil El Aynaoui à Rome

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Parti du RC Lens cet été contre un joli chèque, Neil El Aynaoui découvre la Serie A dans la douleur. À Rome, le milieu marocain peine à s’imposer et à justifier les 25 millions d’euros déboursés pour son transfert.

À Lens, il fut l’une des révélations des deux dernières saisons : un box-to-box infatigable, capable de marquer, d’organiser et de récupérer des ballons. À Rome, il est pour l’instant… un mystère tactique.
Arrivé auréolé de ses 8 buts en 24 matchs sous le maillot Sang et Or, Neil El Aynaoui devait incarner l’un des symboles du nouveau projet romain. Mais après quelques semaines dans la capitale italienne, le constat est clair : le décollage se fait attendre.
Gian Piero Gasperini, le coach romain, rêve d’en faire un milieu complet, capable de tout faire : défendre, construire, finir les actions. Sur le papier, l’idée se tient, c’est d’ailleurs le rôle qu’il occupait déjà sous Will Still la saison dernière. Mais sur le terrain, c’est encore en chantier.

L’ancien Lensois a bien montré quelques éclairs, notamment lors d’un match contre Nice, où il a rappelé le joueur explosif vu à Bollaert. Mais ces promesses ont vite été éclipsées par des prestations plus ternes, comme face au LOSC en Europa League, où il est apparu à contre-rythme du jeu romain.

À Lens, El Aynaoui avait trouvé un cadre, un collectif et des entraîneurs qui savaient canaliser son énergie. À Rome, il découvre un environnement plus instable, plus exigeant, où la patience n’est pas monnaie courante. Sa convocation avec la sélection marocaine pourrait toutefois lui offrir un bol d’air et lui permettre de relancer la machine.

Le talent est là, indéniable. Il ne manque plus à Neil El Aynaoui qu’un déclic, celui qui rappellera à tout le monde qu’on ne devient pas un cadre du RC Lens, ni un transfert à 25 millions d’euros, par hasard.

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