Les supporters du RC Lens en rêvaient, les joueurs l’ont fait. Le Paris SG repart bredouille de Bollaert-Delelis en s’inclinant logiquement 3 à 1.
Leq Sang et Or ont montré face au Paris SG une force mentale et physique hors du commun. Ne cherchons pas un flop dans cette rencontre délirante, il n’y en a pas.
L’Équipe, qui titre “Openda trop vif, Mbappé trop seul”, a attribué les notes suivantes aux joueurs :
RC Lens : Samba (8), Gradit (6), Danso (8), Medina (7), Frankowski (8), Abdul Samed (7), Fofana (7), Haïdara (7), Claude-Maurice (7), Sotoca (7), Openda (8)
Tops selon le journal L’Équipe
Brice Samba (8) : Pas surbooké en première période au cours de laquelle il a étonnamment choisi de ne pas conserver les ballons hormis la balle de but que lui chipe Ekitike (1-1, 8e) ce que M. Brisard, aidé du VAR, a pourtant validé. Il a retrouvé son assurance en deuxième en détournant un essai d’Hakimi (54e) et en bloquant un autre de Mbappé (61e). Enfin, il réalise un arrêt magistral salué par tout le stade sur une tête à bout portant de Sarabia (75e).
Kevin Danso (8) : Trois interceptions essentielles, dont un tacle sur une passe de Soler avant le 2e but lensois (28e), un contre sur un tir de Mbappé qui semblait cadré (42e) et un autre sur une passe d’Hakimi (56e) ont renforcé la solidité de son équipe. Ses interventions et ses anticipations étaient impeccables. Un vrai patron de défense épaulé par une lecture des trajectoires essentielle.
Przemyslaw Frankowski (8) : Un travail énormissime côté droit avec beaucoup de duels en sa faveur. Il a été bluffant dans le volume et dans l’efficacité, notamment par ses renversements de jeu qui ont démarqué ses partenaires côté gauche. Il a surtout ouvert le score, à la réception d’une remise d’Haïdara (5e). Et sa constance a aidé son équipe à conserver son avantage avec l’utilisation de ses trois poumons à chacune de ses chevauchées.
Loïs Openda (8) : On a retrouvé l’International belge du début de saison, ultra rapide, agressif offensivement et efficace devant le but où il glisse, en force, le ballon sous le corps de Donnarumma avec brio (2-1, 8e), après avoir éliminé Ramos et Marquinhos. Le Wallon a fait très mal à la paire défensive parisienne, contrainte d’inverser ses positions. Il avait tellement faim de but, qu’il a parfois oublié ses partenaires. Mais il était très inspiré, comme sa talonnade spontanée pour Claude-Maurice qui crée la sensation (3-1, 48e). Il aurait pu inscrire un doublé en épurant ses derniers gestes, mais difficile de lui demander plus de lucidité au cours d’une soirée où il avait des jambes de feu.