Hier matin, dans l’Eurostar qui transportait la délégation du RC Lens, en retour de Londres, les mines étaient celles de joueurs fatigués n’ayant pas eu un sommeil réparateur. Comment digérer une telle claque, aussi violente qu’imprévue ? Comment accepter d’entrer dans le Guinness book des records du club qui s’est pris la plus belle tôle en Ligue des Champions ?
Heureusement, le match d’après, c’est déjà demain et Franck Haise a repris sa troupe en main hier après-midi pour une opération de remotivation. Parce que le plus important, c’est bien le match d’après, celui qui peut rapprocher encore les Sang et Or du podium de la Ligue 1.
Et quel moyen plus radical d’évacuer la frustration que de faire mal demain aux Lyonnais, également en situation de stress et de frustration. Le journal l’Equipe cite ce matin quelques exemples de clubs qui ont rebondi après une expérience malheureuse sur la scène européenne.
Bordeaux, en 99, après avoir concédé un 6-0 en quarts de finale retour de Coupe de l’UEFA contre Parme, avait su reprendre le fil immédiatement après en Championnat, et gagner deux fois dans la foulée, avec le titre à la clef. Ou encore l’exemple de nos voisins lillois, en 2012, battus par le Bayern Munich en 2012 6-1, et qui avait gagné son match d’après en Ligue 1 contre Brest.
Pour que le RC Lens range aux oubliettes ce match “sans” à Arsenal, quoi de mieux qu’une belle victoire demain soir à Bollaert pour repartir de l’avant et préparer au mieux le dernier match de Ligue des Champions.