C’est ce matin que le Conseil d’État doit statuer sur le recours collectif du club espagnol et des associations nationales et européennes des supporters, concernant l’interdiction de déplacement des supporters de Séville à Lens ce soir, décidée unilatéralement par Gérald Darmanin, 48 heures avant la rencontre.
Celui qui cumule les camouflets cette semaine pourrait en essuyer un autre si les sages décidaient que l’interdiction de déplacement des supporters n’était pas recevable.
Selon La Voix Du Nord, le match entre Lens et Séville n’était pas considéré comme étant à risque élevé par les autorités préfectorales qui avaient indiqué le 6 décembre qu’aucun arrêté n’était prévu. Selon le journal l’Equipe, qui s’est procuré l’arrêté d’interdiction, la décision d’interdire le déplacement viendrait du fait de « tentatives de contact entre supporters indépendants Lensois et supporters espagnols à la veille du match aller qui s’est déroulé le 20 septembre 2023 afin d’organiser un fight», ainsi que l’attitude de certains supporters Sévillans dans le match d’octobre face à Arsenal.
Franck Haise a même déploré la situation en se projetant sur le JO de Paris 2024 : “Je regrette que la décision ait été aussi tardive. Au-delà de la forme, si à 100 jours des Jeux, on n’est pas capable d’accueillir 300 supporters espagnols, comment on va faire ?”
A noter que Lille et Rennes, qui recevront également en coupe d’Europe cette semaine, pourront accueillir sans interdictions de déplacement les supporters visiteurs.