Salis Abdul Samed, le milieu défensif du RC Lens, a fait un mondial sérieux mais tout en retenue.
Respectant scrupuleusement le plan de bataille de son sélectionneur Otto Addo, le Lensois s’était contenté de tâches purement défensives, s’attelant surtout à protéger sa défense centrale, sans trop de présence dans l’animation offensive. Son premier match de reprise avec le RC Lens à Nice a montré un Salis Abdul Samed libéré, précieux dans la relance et qui aurait pu être buteur avec un peu plus de réussite.
L’international Ghanéen a été monstrueux dans le pressing et le jeu vers l’avant, sécurisé il est vrai par la présence de Jean Onana à ses côtés. Il a souvent transpercé les lignes avec une puissance étonnante. Même si, à l’image de l’équipe, il avait un peu lâché prise en seconde période, son retour en Ligue 1 fut remarquable et il a vraisemblablement engrangé énormément de confiance avant la seconde partie de saison.
Si son sélectionneur avait eu l’idée de le faire jouer un peu plus en électron libre au Qatar, il y a fort à parier que le lensois aurait fait partie de buteurs, au moins des passeurs …
Dans une interview accordée à La Voix Des Sports, le milieu lensois parle de la philosophie de Franck Haise en matière de coaching, une méthode qui lui convient :
« Le coach m’a mis en confiance, il m’a laissé libre. Il nous parle juste à l’hôtel avant les matchs, il nous donne l’équipe, ce qu’on doit faire et ensuite, il ne parle plus. Dans le vestiaire, rien, puis à la mi-temps, il nous montre trois actions, point. Ça me va bien, un coach comme ça, qui met le cadre et laisse le joueur libre. C’est ‘joue ton football’, si tu ne fais pas bien ce qu’il demande, tu sors. »
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