L’image de Seko Fofana en larmes à Bollaert le 31 août pour l’annonce officielle de sa prolongation est toujours dans la tête de tous les supporters du RC Lens. Un moment de grâce que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Celui que Florent Ghisolfi appelait « Notre Ibrahimovic à nous », lors de son recrutement à l’Udinèse, mesurait alors à quel point il était devenu populaire en Artois et comment un départ, deux ans seulement après avoir posé ses valises à la Gaillette, aurait pu être ressenti comme une trahison.
Dans un entretien accordé à Joël Domenighetti du journal l’Equipe, le capitaine lensois est revenu sur ce moment fort de sa carrière de footballeur :
« Quand je pénètre sur la pelouse, mes partenaires viennent m’accueillir. Je suis happé par tout ça. A la base, je ne pleure pas. Là,j’ai pensé à eux. A ceux qui voulaient que je reste cet été. Aux autres qui avaient critiqué mon choix de venir à Lens en 2020. C’était un soulagement.Si je suis resté, c’est parce que nous sommes capables de progresser. Quand on est sur le départ, ceux qui ne te retiennent pas s’en foutent un peu. Là, on m’a répété tout le temps que ce serait bien que je reste. Cela a favorisé ma réflexion. La décision a été simple.
J’ai beaucoup de respect pour les supporters… Si j’avais un problème, il pourrait être résolu en une heure avec un appel sur les réseaux sociaux tellement ils sont bienveillants. Quand j’ai vu le film Bienvenue chez les Ch’tis, j’ai compris où je mettais les pieds. »
