Présent samedi soir sur le plateau du 19’06, animé par Fabien Simon, Guillaume Warmuz n’a pas manqué de revenir sur le penalty transformé par Odsonne Édouard lors de la victoire face à l’OM. Une réalisation à haute tension, conclue par une panenka culottée qui a marqué les esprits autant que les filets.
Habituellement, c’est Florian Thauvin qui s’acquitte de cet exercice. Mais après son échec le week-end précédent contre le Paris FC, l’ancien Marseillais a cette fois laissé le ballon à Édouard. Un choix mûri, que Warmuz a perçu comme un signe de grande maturité : Thauvin, sans doute traversé par trop d’émotion au moment d’affronter son ancien club, et peut être conscient de son récent échec, a préféré s’effacer, avec calme et discernement. La discussion entre les deux hommes avant le tir témoigne d’une vraie lucidité collective, selon l’ancien gardien : « Il a eu beaucoup de sagesse en laissant Édouard frapper. »
Quant à la panenka, Warmuz a tenu à dédramatiser le geste, souvent perçu comme une provocation ou une humiliation : « Ce qui peut paraître comme un geste humiliant envers le gardien est en réalité devenu une vraie arme. » a reconnu Warmuz. Tirer dans l’axe, alors que le gardien plonge souvent par anticipation, est devenu un choix réfléchi plus qu’un pari hasardeux. Édouard, estime-t-il, a fait preuve de sang-froid, d’abnégation et d’opportunisme. Bref, tout ce qu’on demande à un buteur dans un moment clé.
Entre le geste sûr d’Édouard et l’attitude mesurée de Thauvin, c’est donc une séquence à l’image du RC Lens actuel : maîtrisé, intelligent, et profondément collectif.
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