Grâce à un Frankowski omniprésent, le RC Lens a pilonné durant 90 minutes la défense auxerroise, bien regroupée et imperméable. Le piston Lensois, désigné par Franck Haise pour tirer les penalties, a délivré les siens, incapables de conclure dans le jeu.
L’Équipe, qui titre “Frankowski assure le coup”, a attribué les notes suivantes aux joueurs :
RC Lens : Samba (5), Gradit (6), Danso (5), Medina (5), Frankowski (7), Samed (5), Fofana (5), Haïdara (6), Pereira Da Costa (4), Sotoca (5), Openda (4)
Tops selon le journal L’Équipe
Przemyslaw Frankowski (7) : Lens cherchait à contourner le bloc de l’AJA. L’équipe s’est donc très largement appuyée sur sa position excentrée, ses accélérations et ses centres. Comme il a bien tiré les coups francs et les corners, son apport était incontournable. Sa constance et son volume de courses ont permis à Lens de ne jamais relâcher la bride, de trouver les espaces dans le dos de la défense. On n’oublie pas ses replis, ce qui témoigne de son engagement. C’est lui, enfin, qui transforme le penalty en force malgré le plongeon de Costil du bon côté (1-0, 59e).
Jonathan Gradit (6) : Un sans-faute défensif avec des interventions et des duels chirurgicaux. Si ses partenaires dans l’axe semblaient un peu plus émoussés, il a su leur apporter de la sécurité et éteindre toutes intentions bourguignonnes. On aurait aimé qu’il insiste sur ses conduites de balle pour percer une ligne supplémentaire et créer un surnombre. Mais il est resté prudent.
Massadio Haïdara (6) : Il a lui aussi beaucoup couru et tenté d’étirer sur la gauche la défense auxerroise. On peut lui reprocher de ne pas assez centrer, notamment en première intention, en opposition à Frankowski. Mais il a su tenir le ballon haut. Sa persévérance a été récompensée par son incursion dans l’axe et son duel avec Birama Touré qui provoque le penalty sifflé par M. Delajod (57e).
Flops selon le journal L’Équipe
David Pereira Da Costa (4) : Dans le blockhaus icaunais, le petit meneur de jeu a beaucoup couru dans le dos des milieux pour proposer des solutions de passes intermédiaires. Mais sa relation technique avec ses partenaires n’a pas toujours été juste. Il n’est pas non plus parvenu à faire des différences balle au pied. Sa fraîcheur aurait pu lui permettre d’accélérer le jeu de son équipe un peu atone de manière plus répétée ou plus efficace.
Loïs Openda (4) : Il n’a pas été récompensé de son pressing et de ses courses vers l’avant. La réussite ne l’a pas non plus épaulé avec une tête au deuxième poteau qui s’écrase sur l’un des montants de Costil (32e). Il n’a pas eu grand-chose à manger dans les phases de transition. Mais il semblait un peu rincé voire impatient.