L’été dernier, le RC Lens a prêté Adam Oudjani, sous contrat jusque 2023, à St Brieuc, qui évolue en National, afin qu’il puisse trouver du temps de jeu et progresser à un niveau supérieur à celui de la réserve lensoise.
7 mois plus tard, force est de constater que l’expérience n’est pas très concluante. Le milieu de terrain offensif lensois ne joue que des bouts de matchs (8 minutes face à Orléans, 15 mn contre le Red Star, 7 minutes face à Châteauroux lors des dernières rencontres) et ne semble pas faire réellement partie des plans de Didier Santini, le coach briochin, qui l’avait pourtant considéré comme un titulaire indiscutable lors des 6 premières rencontres de la saison.
En début d’année 2022, le lensois se plaignait déjà de son temps de jeu famélique et sa situation ne s’est pas améliorée :
“Mon bilan est mitigé. Je joue peu et ne suis pas toujours dans le groupe. En termes de stats, c’est moyen, j’ai juste provoqué un penalty contre le Red Star lors de la 4ème journée. Je pense que j’aurais mérité de jouer plus. Il me manque un match déclic, avec un premier but, une première passe décisive ou beaucoup de dribbles réussis.”
On peut être issu d’une glorieuse famille d’anciens joueurs professionnels, être le petit-fils d’Ahmed, légende du RC Lens, ou le neveu de Chérif, et vivre des débuts dans le monde pro compliqués.
Alors que la N2 lensoise est à la dérive et qu’elle a actuellement besoin de talents, on peut se questionner sur l’intérêt d’exporter ainsi nos meilleurs jeunes, sous le simple prétexte qu’il trouve le temps de jeu que finalement, on ne leur offre pas…