C’est souvent lorsqu’une équipe est dans le dur que sont posées les bonnes questions. Depuis que les Sang et Or n’y arrivent plus, plusieurs théories ont été posées sur la table.
Baisse de rendement des cadres, système de jeu mis en place par Franck Haise qui a atteint ses limites, meilleure lecture du jeu lensois par les adversaires etc… C’est au tour de la profondeur du banc d’être au cœur du débat.
Depuis la remontée en Ligue 1, Le RC Lens a fait le choix d’un groupe restreint, un choix assumé par Florent Ghisolfi dans un entretien accordé à La Voix Des Sports :
“Évoluer avec un groupe restreint, c’est un choix. Pas un choix par plaisir. On a une enveloppe budget qui est définie, elle n’est pas extensible. Partant de ce principe-là, on préfère mettre un maximum de nos ressources sur seize joueurs confirmés et deux gardiens. C’est notre philosophie.”
Le fait est qu’avec les blessures de Saïd et Gradit, la fatigue qui se fait sentir chez certains cadres et les éventuelles suspensions, on se rend compte que la faible profondeur du banc lensois est un réel handicap pour rester dans le haut du tableau du classement de la ligue 1.
Mis à part Patrick Berg, Lens n’a pas ajouté de joueur cet hiver. “On ne regrette pas parce que tout simplement, on n’en avait pas les moyens.” avoue Florent Ghisolfi.
Néanmoins, le directeur sportif lensois pensent que l’effectif lensois pourrait être étoffé lors des prochains mercatos. “L’augmentation future des ressources potentiellement nous permettrait d’avoir un peu plus de profondeur de banc, d’avoir deux, trois, quatre joueurs majeurs en plus.” Une augmentation des ressources qui passera inévitablement par la vente de certains cadres, parmi les plus “bankable”.
Effectivement, pour ceux qui craignent la fuite des talents l’été prochain, Florent Ghisolfi prévient et se veut rassurant : “Il ne faut pas avoir peur de perdre des joueurs importants, mais il faut en profiter, c’est toujours une opportunité de densifier l’équipe et peut-être aussi d’avoir des profils différents.”