Une décision récente de la Cour de justice de l’Union européenne permet à de nouvelles compétitions continentales d’exister hors du périmètre de l’UEFA sans pour autant remettre en cause son monopole.
C’est ainsi qu’un collectif de clubs riches s’est engouffré dans la brèche pour imaginer une Super Ligue Européenne. Ce collectif, promoteur de cette Superligue, est pour le moment géré par trois clubs, le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin. Le nouveau projet de Super Ligue pour concurrencer la Ligue des champions de l’UEFA se composerait de 64 équipes chez les hommes, réparties sur trois divisions, et de 32 équipes chez les femmes engagées sur deux divisions. Pour la première année, les 64 équipes
seraient recrutées «sur les performances», a dit le promoteur A22 Sports sans préciser ces critères ni le nombre de clubs envisagés par pays.
L’élite, baptisée Star League, regrouperait 16 clubs répartis en deux groupes de huit, chaque équipe disputant 14 matches, 7 à domicile et 7 à l’extérieur, de septembre à avril. Les quatre premiers de chaque groupe entreraient alors dans une phase à élimination directe à partir des quarts de finale, les deux derniers seraient relégués dans la division inférieure, appelée Gold League. La finale se jouerait en un match sur terrain neutre.
Selon l’organisateur A22, les matchs seront accessibles gratuitement via une plateforme de streaming, gratuite si on accepte les pubs, sinon par abonnement.
A22 a gagné la première bataille, celle d’avoir le droit d’exister et de proposer, mais pour le reste, il parait impensable que ce projet puisse faire long feu compte tenu du nombre de clubs qui s’y opposent. En France, aucun club n’a pour le moment répondu présent, même le PSG, le plus riche parmi les riches.
Par contre, quelques clubs ont déjà dit “niet” et c’est le cas du RC Lens, du Losc, du Stade Rennais, du Toulouse FC, de l’Olympique de Marseille, de l’Olympique lyonnais, de l’AS Monaco et du PSG.
Le RC Lens, s’est présenté dans un communiqué comme un « ardent défenseur d’un football authentique » et a salué « l’unité du football français et l’engagement de la LFP dans ce refus. »