Le retour en Ligue 1 du RC Lens, c’est une bouffée d’oxygène sportive pour le club. Mais ce retour dans l’élite va profiter à tout le bassin minier, et notamment à l’industrie de la frite.
“La fête n’en sera que plus belle pour le premier match de la saison en public”, déclare à France TV Sport Jean-Paul Dambrine, le patron des friteries Sensas : “Je sers des frites au stade depuis 1976, et j’ai fêté mes 51 ans de métier le jour de l’annonce de la montée, comme quoi…”.
Jouer en Ligue 1 draine des retombées positives pour tous les secteurs de l’économie. Et à Lens, au cœur de l’ancien bassin minier, peut-être encore plus qu’ailleurs.
En moyenne en Ligue 2, le RC Lens jouait devant 25 000 spectateurs, soit la cinquième affluence de France tous championnats confondus. Il faut donc s’attendre cette saison, la frustration de ces années de purgatoire étant levée, à des affluences record, une fois que le public aura droit à nouveau d’investir les stades.
Au niveau de la frite, Lens est prêt : “On va s’adapter en augmentant nos quantités dans chaque baraque à frites, et aussi en terme de personnel. En Ligue 2, on avait une trentaine de vendeurs, en L1 ce sera cinquante, minimum” s’enthousiaste le roi de la frite.
En attendant, tout l’argent drainé par le foot va être redistribué en ville sur le commerce local. Une deuxième vie pour la ville de Lens.