Au RC Lens, on déplore l’inefficacité offensive depuis le début de saison mais les Sang et Or ne sont pas les seuls à souffrir dans ce secteur du jeu.
Après 11 journées de Ligue 1, 331 buts avaient été marqués la saison dernière, soit une moyenne de trois par rencontre. Un chiffre en progression constante depuis 2019, relève le journal l’Equipe.
Si l’on met de côté l’AS Monaco et le PSG, toujours autant tueurs, on en est très loin aujourd’hui avec une moyenne de 2.57 par match. La dernière journée à même été la moins prolifique depuis plus de six ans. La faute au passage à 18 clubs ? “Si on passe à 18 clubs, j’ai bien peur qu’on assiste à des matches de merde, parce que tout le monde jouera la peur au ventre pour ne pas descendre” avait prévenu le président montpelliérain Laurent Nicollin en mai 2021, avec son franc-parler.
Une tendance baissière qui se voit également au travers des expected goals, en chute.
Force est de constater que la France a perdu des leaders en attaque. Lionel Messi, Neymar, Alexis Sanchez, Habib Diallo, Lois Openda, tous partis, représentaient à eux seuls 84 buts et 33 passes décisives sur le dernier exercice.
À Lens, comme dans d’autres clubs, ceux qui sont censés marquer restent muets, à l’image d’Elye Wahi, qui avait déjà marqué 5 fois la saison dernière à la même époque et qui n’a trouvé depuis son arrivée qu’une seule fois le chemin des filets. Jonathan David, le serial killer lillois de la dernière saison, n’a toujours pas ouvert son compteur buts, Tandis que Lacazette à Lyon et Aubameyang à l’OM sont également à la peine.