Eté 2007, Guy Roux est alors entraîneur du RC Lens. L’ancien auxerrois cible Julien Sablé, le maître à jouer de l’ASSE. Le Stéphanois ne dit pas oui de suite car il attend une réponse de l’OM, intéressé également par son profil.
La réponse des Phocéens tardant à venir, Sablé dit finalement oui à Guy Roux. Le départ de Guy Roux et l’arrivée de Jean-Pierre Papin puis de Daniel Leclercq fut difficile pour le joueur. Les relations avec le staff n’étant pas au mieux, Sablé n’est plus aligné. Barré par la concurrence au milieu de terrain, il retrouve les terrains en fin de saison en étant utilisé pour pallier aux blessures et suspensions. Cette année là, Lens rejoint la Ligue 2.
Placé sur la liste des transferts par les dirigeants lensois, Sablé effectue plusieurs essais dans des clubs étrangers, comme avec l’équipe anglaise de Derby County ou le club italien du Chievo Vérone, mais personne n’en veut.
Il dispute quelques rencontres avec le RC Lens en 2008, avant de rejoindre l’OGC Nice en janvier 2009.
Aujourd’hui, dans les colonnes de l’Equipe, l’ancien lensois est revenu sur les conditions de son arrivée à Lens, selon lui, une erreur dans sa carrière :
“Mon plus grand regret est de ne pas être allé au bout de mes convictions, en signant à l’OM. Notamment en 2007. J’étais allé visiter la Commanderie. On était tombés d’accord avec José Anigo et Pape Diouf, qui avait été mon premier agent. Roland (Romeyer) l’était aussi pour me laisser partir pour 2,5 M€, soit en dessous du prix du marché. Sauf que je n’ai plus eu de nouvelle de l’OM pendant quinze jours.
Lens se manifeste. Il me propose de passer mon salaire de 50 000 à 100 000€ brut par mois, soit 10 000€ de plus que l’OM. L’argent n’étant pas un moteur, je ne veux pas y aller. Mais Guy Roux me séduit et je finis par lui donner ma parole. Ainsi qu’au président Martel. L’OM a rappelé le lendemain, à 7 heures. Trop tard.”
Avec le recul, on aurait peut être préféré que l’OM ne soit pas en retard …