Jonathan Clauss revient de loin

Durant de longues semaines, Jonathan Clauss a traversé les matchs à 50% de son potentiel. Personne n’a heureusement tiré sur le piston lensois, auteur d’une première saison réussie, même si les observateurs comprenaient mal ce coup de moins bien qui a pénalisé le secteur offensif lensois.

Heureusement, depuis quelques matchs, Jonathan Clauss a remis les pendules à l’heure. Flamboyant face à Lyon, il a inscrit les deux buts lensois hier à Angers, même si le premier l’a été avec la complicité su soleil et des Angevins.

Pour La Voix des Sports, le piston lensois s’est livré sans détour sur la période compliquée qu’il a vécu. Un témoignage très fort, sans tabou, qui nous fait aimer encore plus celui qu’on ne voudrait jamais voir quitter le club. On comprend implicitement que les sollicitations pour que Jonathan Clauss rejoigne le groupe France et le silence du sélectionneur ont pesé lourd dans son coup de blues :

“Mon problème n’était pas physique mais totalement mental. L’inconscient joue sur beaucoup de choses et à un moment, il y avait beaucoup d’informations, de choses qu’on lit, qu’on ne lit pas, qu’on ne veut pas lire mais qu’on lit quand même. Même si je disais que je ne m’intéressais pas aux choses, l’inconscient en prend en compte. ça fait travailler l’esprit, pas dans le bon sens.
II a fallu des discussions, du temps un peu aussi, mais ça y est, je me retrouve. Ce n’était pas la pression, mais un surplus d’informations, de nervosité, un surplus de stress que je ne me mets pas d’habitude, et qu’on m’a mis sans que je le veuille. II fallait que je craque un peu.  
J’ai pleuré, il faut parfois. J’en ai parlé avec ma copine et elle m’a dit : II n’y a pas que les faibles qui pleurent. Même si je pensais ça, au final, ça fait un bien fou. Et j’ai tellement bien dormi la nuit d’après que je me suis dit que la prochaine fois, je me le re-permettrai.”