Jean-Louis Leca, un vieux meuble poussiérieux

Le journal l’Equipe met en avant dans son édition du jour Jean-Louis Leca, quelquefois décrié mais inébranlable taulier du RC Lens depuis qu’il est arrivé en Artois.

Thierry Malpina, l’entraîneur des gardiens au RC Lens, a une formule magique pour décrire le personnage Leca :

“On a un jeune gardien derrière lui qui est international vénézuélien et qui pousse. Pour les gens, Jean-Louis est installé. Comme un vieux meuble. Tu passes la poussière et tu ne regardes plus ce qu’il peut t’apporter mais uniquement ses défauts. Sa morphologie n’est pas dans les normes de la L1. On doit avoir les deux gardiens les plus petits de France. On leur prête moins de prestance, d’artifice. Mais c’est un faux débat.”

Comme le signale Joël Domenighetti dans le quotidien sportif : “Évoquer Jean-Louis Leca c’est aussi rappeler sa participation au redressement du club artésien depuis trois saisons et demie. Et le fait qu’il s’en veut encore aujourd’hui d’avoir été expulsé Troyes (mai 2019) en prébarrages d’accession à la Ligue 1 pour ne pas avoir maîtrisé ses nerfs.

“Il a besoin affection, d’être aimé.” précise Walid Mesloub. “C’est un écorché vif avec un cœur énorme. II disait : “C’est à cause de moi qu’on n’est pas montés”. Pourtant, le club est en L1. Cela prouve son implication sincère. II ne pense pas à sa gueule. II ne va pas se noyer sous les critiques. Quand nous sommes arrivés, la situation était très compliquée. II a énormément gueulé pour recadrer. Quand je vois le club actuellement, je peux dire sincèrement qu’il a énormément contribué à cette réussite.”

Alors, compte tenu de son rendement général, et compte tenu du nombre de points qu’il nous a fait gagné, on acceptera bien encore quelques boulettes. Pour rappel, Keylor Navas, considéré à juste titre comme l’un des meilleurs gardiens du monde, s’est lamentablement troué sur le tir de Fofana, samedi dernier à Bollaert …