FC Séville – RC Lens : Nampalys Mendy, le chaînon manquant ?

Sur le niveau qui est le sien depuis la reprise du championnat, il est difficile d’imaginer que le RC Lens pourra exister dans cette Ligue des Champions, qui a pour habitude de remettre les “petits” à leur place.

Pourtant, sans faire preuve d’excès d’optimisme, on sait très bien que les Sang et Or sont capables de se sortir les tripes quand il le faut, à l’image des matchs fous de la dernière saison, ou même à dix, ils étaient capables de tenir tête aux équipes adverses.
Avec un brin de réussite en plus (ce qui a manqué à Brest et contre Metz) et un milieu de terrain qui contrôle mieux les situations, le RC Lens aurait pu entamer son championnat comme il l’a fait la saison dernière.
Mais c’est justement au milieu de terrain que le bât blesse depuis la reprise du championnat. Salis Abdul Samed, orphelin de Fofana, n’y arrive plus. Andy Diouf, contrarié par ses adducteurs, joue peu, la triste et incompréhensible expérience Spierings, le fait de ne pas pouvoir faire entrer El Aynaoui, suspendu, sont autant d’éléments qui ont contraint le RC Lens a joué sans milieu de terrain efficient, un élément pourtant essentiel dans les schémas tactiques de Franck Haise.

Si l’on se base sur les dernières oppositions à l’entraînement, Nampalys Mendy devrait faire partie du onze de départ aux côtés d’Abdul Samed, Andy Diouf étant toujours en délicatesse avec un adducteur.
Le dernier match de Nampalys Mendy remonte au 20 juin lors d’un Brésil-Sénégal. Mais Franck Haise croit que l’international Sénégalais est un réel atout : “Il a la capacité de jouer sous pression et il est très connecté avec ce qu’on cherche à faire.”

Et même si Mendy a peu d’expérience en Ligue des Champions (1 match tout au plus), il a connu le haut niveau en Premier League et en sélection.
Si cette paire Abdul Samed – Mendy est en mesure de contrarier les offensives sévillannes, en les empêchant notamment de construire aux 30 mètres, les Sang et Or ont une réelle chance de créer la surprise ce soir en Espagne, car Séville est un club joueur, ce qui convient bien au jeu lensois.
Il y aura des espaces, un Wahi qui a envie d’ouvrir son compteur but, tous les espoirs sont permis…