Certains joueurs “cadres” du RC Lens pratiquent un langage de communication imposé par la direction du club, à mi-chemin entre le déni et l’espoir de jours meilleurs.

Florian Sotoca, Adrien Thomasson ou encore Brice Samba, trop souvent envoyés face aux médias pour tenter d’expliquer le coup de moins bien, à grands renforts de “Il nous reste des matchs”, utilisent le narratif exigé par le club, pour éviter que les supporters ne sombrent dans le pessimisme. Mais ces éléments de langage, même s’ils sont audibles sur un ou deux matchs, ne sont plus entendus par les supporters quand les problèmes subsistent, comme c’est le cas actuellement.

Facundo Medina est beaucoup moins langue de bois. En conférence de presse, le défenseur argentin prend pour lui une partie de la responsabilité des échecs des dernières semaines. “Je sais ce que je fais. Je sais que ce n’était pas trop bien, dernièrement. Il faut que je change ça pour gagner, je suis le seul responsable.” a déclaré Medina, avant d’ajouter “Tout le monde doit faire son autocritique. Moi, je dois voir ce que je peux donner plus.”

La Voix des Sports rappelle que “contre Nice, il se fait piquer un ballon précipitant l’ouverture du score. Face à Lille, c’est Edon Zhegrova qui l’élimine pour inscrire le premier but. Contre Le Havre, il livre une partie où la consistance a été inégale. Et à Metz, il n’est de nouveau pas l’élément fort sur lequel peut s’appuyer l’équipe, en étant notamment impliqué sur le deuxième but.”

Un grand Medina ne fera pas tout ce soir contre Clermont, mais nous pouvons être sûrs d’une chose, c’est que lui mettra tout en œuvre pour tenter de redresser la barque.