Brest – Lens : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé
Une possession à hauteur de 66% de possession, 12 occasions, 20 tirs dont 7 cadrés et 59 duels gagnés, n’ont pas suffit à permettre au RC Lens de prendre les 3 points à Brest.
Le comble de l’inefficacité offensive a été atteint hier, le seul buteur lensois étant Jonathan Gradit, qui n’avait jusqu’ici inscrit aucun but en Ligue 1 de toute sa carrière.
Nous avons aimé :
– Le gros match de Kevin Danso, qui, malgré quelques prises de risques, a soutenu ses attaquants jusqu’à la dernière minute.
– Jonathan Gradit, qui se retrouve en position d’attaquant de pointe et qui inscrit son premier but en Ligue 1.
– La bonne entrée en jeu de Przemyslaw Frankowski, capable de dépanner à gauche comme à droite.
– L’entrée en jeu de Rémy Labeau Lascary, beaucoup plus efficace que Loïs Openda face à un bloc bas.
– Les réactions de Jonathan Gradit et Florian Sotoca, qui ne se sont pas cachés derrière les erreurs d’arbitrage pour justifier cette nouvelle contre performance.
– Le match intense de Julien Le Cardinal
– Que Franck Haise ose lancer dans le bain Fulgini, alors que l’ex angevin n’a encore acquis aucun automatisme. « Sur un malentendu, ça peut marcher », comme disait Michel Blanc.
Nous n’avons pas aimé :
– La prestation des milieux de terrain, Seko Fofana et Salis Abdul Samed, qui n’ont pas eu leur rendement habituel avec notamment de nombreuses pertes de balles.
– David Pereira Da Costa, qui donnait l’impression de ne pas trouver sa place dans l’échiquier lensois, et qui a multiplié les mauvais choix.
– Le loupé de Rémy Labeau Lascary, seul face au gardien, qui aurait pu offrir la victoire aux lensois avec un peu plus d’altruisme, en glissant le ballon sur sa droite à Thomasson, plutôt que de tenter le duel avec le gardien.
– Les prises de risque et les ballons perdus de Facundo Medina, qui auraient pu coûter cher.
– La prestation décevante de Deiver Machado qui n’a pas fait vivre le côté gauche de l’attaque lensoise et qui rate une des très rares occasions lensoises.
– La prestation clownesque de Benoît Bastien, l’arbitre de la rencontre.
– Le carton jaune injustifié (pour une fois 🙂 ) infligé à Facundo Medina.
– Le coup de moins bien de Florian Sotoca qui perdure.