Quand plusieurs cadres jouent en deçà de leur niveau habituel, le RC Lens déçoit. Ce fut encore le cas hier face à Brest où peu de joueurs Sang et Or ont tiré leur épingle du jeu.
Dans une rencontre où le flop le plus retentissant revient à l’arbitrage, qui mériterait 2 matchs de punition en National 2, L’Équipe a titré “Le volume de Camara, la révolte de Gradit”, avec les notes suivantes : Samba (5), Gradit (6), Danso (5), Medina (4), Le Cardinal (6), Abdul Samed (5), Fofana (5), Machado (4), Sotoca (4), Pereira Da Costa (3), Openda (4) – Arbitre (3)
Tops selon le journal L’Équipe
Julien Le Cardinal (6) : Le gamin de Saint-Brieuc avait des fourmis dans les jambes pour son retour en Bretagne. Pour sa première titularisation en L1, il a réalisé de nombreuses différences côté droit, avec une multitude de centres dangereux. Il a notamment trouvé la tête d’Openda (36e), et a lui-même des têtes vicieuses (23e, 45e+4, 49e, 61e) ainsi qu’un tir au-dessus (71e). Il se livre toutefois un peu trop sur le but brestois.
Jonathan Gradit (6) : Hormis sa frayeur lorsqu’il s’est fait contrer par Le Douaron sur l’occasion de Mounié (52e), il a dégagé beaucoup d’assurance défensivement, avec sept ballons récupérés, et deux tacles importants. Il égalise avec rage, son premier but avec le RC Lens, pour son 102e match, la semaine de sa prolongation de contrat.
Flops selon le journal L’Équipe
Deiver Machado (4) : Le Colombien a eu de grosses difficultés en première période dans sa distance de marquage, et a souffert face à Franck Honorat. Plutôt discret offensivement, il rate une grosse occasion en tirant trop sur Bizot (32e). Il sort blessé après un tacle de Lees-Melou (58e).
David Pereira Da Costa (3) : Après avoir joué tout le match contre Nice mercredi, il n’avait pas de jus à Brest, et a été sorti à la pause, après avoir pris quelques tampons. Il a manqué de créativité et a eu un trop grand déchet pour peser. Il gâche notamment plusieurs coups de pied arrêtés bien placés (22e, 30e). Remplacé au retour de la mi-temps par Adrien Thomasson, plus inspiré.