En conférence de presse d’avant match, Eric Roy, l’entraîneur du Stade Brestois, affirmait que le RC Lens était une machine difficile à dérégler. Mais la machine lensoise a été victime d’une obsolescence programmée dès la 40ème minute de jeu.
En battant les Sang et Or 3-2, le Stade Brestois 29 n’a nullement déréglé la machine lensoise, ce sont les Lensois qui se sont tirés une balle dans le pied en arrêtant de joueur au retour des vestiaires.
Eric Roy se dit même surpris que ses hommes aient pu ainsi remonter un handicap de 2 buts pour finalement gagner la rencontre :
“C’est difficile à analyser. On n’a pas fait l’entame que l’on souhaitait. On a été dominé par cette équipe, techniquement et physiquement au départ. À 2-0, avec la manière dont les débats étaient largement en faveur des Lensois, difficile d’imaginer qu’on allait revenir.
Mais quand tu mets un peu plus d’engagement, de rythme, que tu as moins peur, tu rééquilibres un peu le rapport de force. Le fait d’avoir fait un dernier bon quart d’heure en première période nous a mis dans un élan. On a réussi à le faire fructifier en deuxième période, on a vraiment fait une très grosse deuxième période.”
Quant à Franck Haise, il ne s’est pas caché derrière les erreurs d’arbitrages pour justifier la débâcle de sa troupe :
“L’arbitrage, on peut toujours en discuter, mais ce n’est pas la question, mais c’est surtout entre nous qu’il faut le faire. Ce qui est déconcertant, c’est de faire une première période de qualité, où l’on doit être plus proche de 0-3 que du 1-2, puis lâcher certaines choses derrière.
C’est cela qui m’interpelle et me surprend d’avoir été aussi passifs dans de nombreuses situations et duels. On s’est fait bouger en seconde période.”