Yannick Cahuzac, au terme de sa première saison comme adjoint de Franck Haise, va passer la certification de son BEF le 25 mai prochain. Ce diplôme va lui permettre d’entraîner jusqu’au plus haut niveau régional.
Interrogé par La Voix du Nord, l’ancien milieu de terrain a avoué qu’il ne s’attendait pas à un job aussi intense pour les débuts de sa carrière d’entraîneur:
“On a beaucoup plus de travail dans le staff, je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait autant, mais c’est quelque chose qui me plaît. Rien que sur la mise en place des entraînements, quand on est joueur, on ne pense pas au temps que ça prend de tout mettre en place, de tout enlever. C’est tout nouveau pour moi, mais je prends beaucoup de plaisir à apprendre au quotidien avec Lilian et Franck.
Je suis épanoui, je suis à très bonne école, c’est hyper enrichissant de travailler avec de tels professionnels avec un tel vécu. Pour une première expérience, c’est vraiment génial. Franck nous délègue pas mal de choses, c’est super, on se sent concernés, on fait entièrement partie du staff.”
Yannick Cahuzac a également évoqué sa relation avec Franck Haise :
“Au début, j’ai eu beaucoup de mal à le tutoyer, ça restait mon coach sur les deux saisons et demie précédentes. Mais c’est quelqu’un de très humain, qui m’a vite mis à l’aise. On avait déjà une très bonne relation. Il m’a dit : ” Maintenant, c’est Franck, ce n’est plus le coach. ” Mais même l’appeler Franck, ce n’était pas facile au début. J’avais une relation capitaine – entraîneur où on pouvait échanger sur tout, mais ça restait quand même football. Un entraîneur ne peut pas ouvrir autant de portes à un joueur qu’à son staff. Là, entre staff, on échange sur pas mal de choses. Je n’avais pas besoin de rentrer là-dedans pour savoir qui il était en tant qu’homme et en tant qu’entraîneur, mais ça confirme tout le bien que je pensais de lui.”
Yannick Cahuzac n’a pas occulté le fait qu’un jour les planètes seront un peu moins bien alignées et qu’il faudrait alors gérer cette situation inédite :
“Il y a toujours des problématiques, mais en termes de cohésion et de management, c’est peut-être plus facile car l’équipe tourne, parce qu’on travaille constamment dans la bonne humeur, on n’a pas forcément la pression du résultat. Mais on sait qu’on passera par des moments plus difficiles, il faut s’y préparer.”