Walid Acherchour aurait-il eu une révélation sous la douche ou simplement senti le vent tourner ? Après avoir éreinté Florian Thauvin à grands coups de critiques façon car-wash dans l’After Foot , allant jusqu’à sous-entendre que Didier Deschamps avait sans doute égaré sa lucidité en le rappelant en Bleu, le chroniqueur de RMC semble aujourd’hui s’être trouvé une nouvelle passion : le RC Lens.
Lundi soir, dans l’After Foot, changement de ton. Cette fois, Acherchour a sorti la brosse à reluire et le spray pailleté pour saluer… l’ensemble du club artésien. Mieux, il distribue les louanges comme des pains bénis à Jean-Louis Leca, et à Pierre Sage, coach en pleine réussite.
« Je voulais adresser mes félicitations au duo Jean-Louis Leca et Pierre Sage », lance-t-il d’un ton presque solennel, oubliant qu’il n’y a pas si longtemps, il voyait en Lens un futur locataire du ventre mou. Et le voilà qui enchaîne : « Deuxième au 27 octobre après avoir joué Marseille, Paris, Lyon, Lille, Rennes… c’est très, très fort. »
Il encense Leca pour son mercato, évoquant « une reconversion exceptionnelle » et des trouvailles comme Udol, Baidoo, Sangaré ou encore le « gros coup médiatique Thauvin« , oui, le même qu’il considérait en fin de course il y a peu. Sur Pierre Sage, même refrain : « Il a su s’émanciper du contexte lyonnais, il y a un vrai état d’esprit collectif. »
Et de conclure avec un bel effet de manche : « Le RC Lens, c’est salade fraîcheur. » Comprendre : un club sain, cohérent, appétissant, loin des lourdeurs industrielles de certains gros calibres du championnat.
Alors, simple retournement de veste ou réelle prise de conscience ? Peut-être Acherchour préfère-t-il assurer ses arrières avant que Lens ne passe l’hiver sur le podium, histoire de ne pas se retrouver seul à distribuer des baffes pendant que tout le monde applaudit. Dans le foot comme ailleurs, mieux vaut parfois flatter que ramer à contre-courant.
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