Troyes ne va pas lâcher l’affaire

Bien que maintenue en Ligue 1, l’équipe de Troyes a décidé de transformer cette soirée de la 37ème journée de Ligue 1 en énorme fête.

Après leur défaite à Nice, les Verts sont barragistes et accusent un retard de six points sur l’ESTAC, un retard amplifié par un goal-average extrêmement défavorable (-14 à l’Estac, – 34 à Saint-Etienne). Autant dire que l’affaire est pliée et que l’ESTAC sera bien an Ligue 1 la saison prochaine.

« C’est sûr que, vu notre goal-average, les chances de se maintenir sont très importantes », ose François Vitali, qui poursuit : « Mais ce n’est pas terminé tant que ce n’est pas officiel. II reste un petit morceau de chemin parcourir. C’est de notre responsabilité d’aller au bout des choses. »
Dans l’esprit du directeur sportif troyen, ce petit morceau, c’est le RC Lens, qui avait humilié Troyes au match aller, sur le score de 4-0 : « J’aimerais qu’on finisse le travail dans un stade plein. Ce serait le rêve pour continuer à écrire l’histoire. Tout le monde mérite ce maintien. »

Et le stade risque bien d’être plein. Hier soir, 17000 billets avaient été vendus pour une enceinte qui peut contenir 20000 personnes. Le parcage lensois (2400) est d’ore et déjà complet et de nombreux supporters Sang et Or devraient être disséminés dans le reste du stade.
Les Magic Troyes 1997 donnent rendez-vous samedi 18 h 30 pour un cortège qui partira à 19 h 15 du rond-point de l’Europe. Sur l’esplanade du Stade de l’Aube, l’arrivée du car troyen devrait être chaleureusement applaudie. Et l’ambiance sera coup sûr électrique, surtout face à Lens (une récente rivalité semble opposer supporters lensois et troyens si l’on en croit la presse locale ?).
Pour clôturer le spectacle, un feu d’artifice est envisagé après la rencontre, a minima pour fêter le dernier match de la saison à domicile. Certains supporters émettent même l’hypothèse d’envahir le terrain une fois le coup de sifflet final donné.