Tension extrême à Rennes, le clan des anciens Lensois pourrait encore frapper

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L’atmosphère devient irrespirable au Stade Rennais, et les anciens Lensois n’y sont pas étrangers. Après les déclarations piquantes de Brice Samba et Seko Fofana visant Habib Beye, la prestation de dimanche n’a fait qu’ajouter de l’huile sur un feu déjà bien nourri. Nouveau match nul (2-2) contre Auxerre, quatrième d’affilée, et une impression persistante : Rennes tourne en rond… et Beye perd la main.

Le but de Seko Fofana, son premier de la saison, n’a pas suffi à masquer les carences d’une équipe toujours aussi fébrile. Derrière, la défense a encore offert un but sur un plateau, provoquant la colère noire de Brice Samba, excédé après une relance catastrophique devant son but. Une scène devenue presque banale dans un Stade Rennais où la fébrilité est devenue la norme.
Plus inquiétant encore : cette incapacité chronique à tenir un match. Les Bretons alternent les temps forts brouillons et les temps faibles suicidaires, sans jamais donner le sentiment de contrôler leur sujet. Malgré une prestation un peu plus consistante que face à Lens avant la trêve, le résultat est encore une fois le même : des points qui s’envolent, et des doutes qui s’installent.

Le Roazhon Park, lui, ne s’y trompe pas. À la sortie, c’est une véritable bronca qui a accueilli les joueurs, avec un message clair : c’est la direction et le coach qui sont désormais dans le viseur. Arnaud Pouille et Habib Beye sont repartis des tribunes la tête basse, visages fermés, conscients que le crédit fond à vue d’œil.
Dans le vestiaire, l’ambiance était pesante. La trêve n’a manifestement pas suffi à ressouder un collectif en crise ni à calmer les egos les plus exposés. Et le spectre d’un règlement de comptes interne plane plus que jamais à l’approche de la réception de Nice, le week-end prochain. Si les résultats ne suivent toujours pas, le clan des anciens Lensois pourrait bien être le catalyseur… ou le détonateur.



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