Strasbourg – Lens : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

La victoire face à Toulouse le week-end dernier a fait le plus grand bien aux hommes de Franck Haise puisqu’ils ont confirmé en allant s’imposer à Strasbourg. Une victoire méritée dans la mesure où les Sang et Or ont maitrisé leur sujet durant les trois quarts de la rencontre.

Même s’il reste encore beaucoup de progrès à faire pour retrouver le niveau de la saison dernière, notamment sur le plan offensif, le RC Lens est sorti de sa spirale négative en alignant trois prestations consécutives de bon niveau. De bon augure avant le second match de Ligue des Champions.

Nous avons aimé

– La première victoire de la saison à l’extérieur et le premier clean sheet.
– Le premier but d’Elye Wahi, qui a fait parler sa technique face au but.
– La joie et le soulagement du banc de touche lorsque Elye Wahi a marqué.
– L’impressionnant travail de Florian Sotoca, tant sur le plan offensif que sur le plan défensif, durant les 90 minutes de la rencontre.
– Les transversales de Facundo Medina, des modèles du genre.
– L’envie de Ruben Aguilar, même s’il a été moins en vue que face à Toulouse. Il a plus défendu qu’attaquer.
– La bonne entrée en jeu de Salis Abdul Samed, qui a apporté de la solidité au milieu en jouant juste.
– Le fait que Kevin Danso face la leçon à Adrien Thomasson.
– Les 2 arrêts décisifs de Brice Samba, qui a retrouvé beaucoup de sérénité.
– Le travail impressionnant de Kevin Danso en défense centrale.
– Le parcage lensois, bouillant durant 90 minutes.

Nous n’avons pas aimé

– La prestation catastrophique d’Andy Diouf, qui a du mal à se situer, et maladroit dans ses touchers de ballons. A souvent dû être suppléé par Angelo Fulgini dans ses tâches défensives. On regrettera que Franck Haise ait attendu la 85ème minute pour le remplacer.
– Les sifflets pour Adrien Thomasson, qui était adulé quand il jouait avec Strasbourg.
– Les deux loupés d’Adrien Thomasson, en toute fin de rencontre. Septembre est le mois des vendanges…
– Que Lens n’ait pas su mieux profiter du dernier quart d’heure alors que Strasbourg avait rendu les armes.
– Le fait de constater que Lens presse moins haut et moins vite que la saison passée.
– Que Facundo Medina continue à jouer avec le feu avec des fautes inutiles.
– Le travail des pistons dont l’apport offensif a été quasi inexistant.
– L’attitude de diva d’Elye Wahi lors de son remplacement.