Stade Rennais : le clan des anciens Lensois en conflit ouvert avec Habib Beye

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Le climat devient franchement irrespirable au Stade Rennais. Selon plusieurs sources concordantes, et notamment les révélations de Daniel Riolo dans L’After Foot sur RMC, deux cadres du vestiaire, Brice Samba et Seko Fofana, mèneraient une fronde ouverte contre leur entraîneur, Habib Beye.

Arrivés en janvier 2025 en provenance du RC Lens, les deux anciens Sang et Or auraient vite troqué leur nostalgie artésienne contre une hostilité bien réelle envers le technicien sénégalais. Le point de rupture remonterait au match nul contre Lens (0-0) : après la rencontre, Samba et Fofana auraient prolongé la soirée dans le vestiaire lensois… pour critiquer ouvertement leur propre coach. Depuis, les relations sont aussi glaciales que les soirées d’hiver à La Piverdière.
Selon Riolo, le duo aurait tout simplement décidé d’avoir la peau de Beye, qu’ils jugent “pas au niveau” et avec qui ils refuseraient désormais de travailler. « Ces deux-là ont décidé qu’ils auraient la peau de Beye. Ils estiment qu’il n’est pas un bon coach et refusent de travailler avec lui », affirme le chroniqueur.

Habib Beye, conscient de la tempête, aurait tenté d’éteindre l’incendie en organisant des entretiens individuels, notamment avec Fofana. Tentatives vaines : les portes sont restées closes, signe que la fracture semble désormais irréversible.
Et comme souvent dans ces affaires, la direction n’est pas épargnée. Arnaud Pouille, président exécutif du club et ancien dirigeant lensois, se retrouve lui aussi dans la ligne de mire. Ses détracteurs lui reprochent son manque de poigne et une gestion teintée de favoritisme envers ses anciens protégés, arrivés avec des salaires jugés aussi lourds que leurs egos. Dans les couloirs, on chuchote même que Pouillene prend que des décisions financières et favorise ses chouchous”, ce qui n’arrange évidemment rien à la situation.

Sur le terrain, la situation n’est pas franchement plus joyeuse : 10 petits points en 7 journées (2 victoires, 4 nuls, 1 défaite), et un vestiaire en mode poudrière. Autant dire que le Roazhon Park risque de vibrer, pas forcément pour les bonnes raisons, lors de la reprise face à Auxerre.



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