Le journal l’Equipe consacre aujourd’hui une double-page à Salis Abdul Samed, impérial la saison dernière aux côtés de Seko Fofana, et moins performant cette saison avec les joueurs qui lui sont associés au milieu de terrain.
Au-delà de ses qualités footballistiques, Salis Abdul Samed est avant tout un joyeux luron. “Salis, si on ne l’entendait pas, c’est qu’il n’était pas là” dit Diane, considérée comme la maman des joueurs de l’académie Jean-Marc Guillou, d’où est issu le joueur. “Il n’arrêtait jamais, il était très turbulent, il taquinait sans cesse, sauf quand il était malade.” Étant jeune, Salis Abdul Samed souffrait de paludisme. “Comment peut-il faire ce métier en étant comme ça de nature ?” s’interrogeait Diane.
Le milieu lensois n’a pas eu une enfance facile. Il ne connaissait pas sa maman, c’est sa grand-mère qui venait le voir les week-ends. Ils étaient dans un quartier vraiment précaire où il n’y avait rien. Son père était décédé, ensuite, c’est sa grand-mère qui est partie. Sur un tard, Salis Abdul Samed a enfin pu connaître sa maman.
Aujourd’hui, le Ghanéen est totalement épanoui et régale le vestiaire en restant le joueur de base de milieu de terrain de Franck Haise. Quelques matchs après son arrivée à Lens, Seko Fofana déclarait : “Salis, c’est un soldat. Il veut bien faire pour le groupe, il ne calcule pas ses efforts, il est vraiment important pour nous, pour l’équilibre de l’équipe.”
En plus du joueur qu’il est devenu, Salis Abdul Samed est un farceur et un ambianceur de vestiaire. Le jour de la signature de la prolongation de contrat de Fofana, il avait subtilisé le document signé par le joueur et Arnaud Pouille 🙂