À dix contre onze dès la première minute de jeu, le RC Lens a livré une prestation aussi héroïque que frustrante face au Stade Rennais.
Réduits à dix dès la première minute après l’expulsion de Jonathan Gradit, les hommes de Pierre Sage ont pourtant dominé les débats dans tous les secteurs du jeu, démontrant une solidarité et une intelligence tactique remarquables.
Ce match nul sans but (0-0) aurait pu se transformer en exploit retentissant si la finition avait été au rendez-vous. Mais au-delà du résultat, c’est l’attitude, l’organisation et la détermination lensoise qui marquent les esprits et qui, sans aucun doute, envoient un message fort au reste de la Ligue 1.
Retour sur ce qui a marqué cette rencontre… en bien comme en moins bien :
Nous avons aimé :
– Le deuxième clean sheet consécutif, qui confirme la montée en puissance défensive du RC Lens.
– Le fait qu’on n’ait jamais eu l’impression que Lens jouait en infériorité numérique.
– La cohérence et la vision de Pierre Sage, qui n’a pas changé son plan de jeu malgré l’expulsion de Gradit dès la première minute.
– Le match défensif très abouti de Wesley Saïd, précieux pour compenser l’infériorité numérique.
– La confirmation du potentiel de Mamadou Sangaré, de plus en plus impressionnant dans l’entrejeu, avec un profil à la Seydou Keita.
– L’arrêt décisif de Robin Risser en fin de match, qui préserve un point mérité.
– La frappe lointaine de Sangaré, à deux doigts de tromper Samba et d’inscrire l’un des buts de l’année.
– L’association entre Thomasson – Sangaré, pleine de promesses pour la suite de la saison. Nous voilà habillé pour l’hiver.
– La technique de Florian Thauvin dans les petits espaces.
– Les contres éclairs du RC Lens.
– Le match défensif de Matthieu Udol, très sérieux et appliqué.
– La solidité du duo Baidoo-Sarr dans l’axe d’une défense à quatre, un mur infranchissable.
– Le fair-play d’Habib Beye, qui a reconnu en conférence de presse la supériorité lensoise dans tous les domaines.
– Le volume de jeu de Thauvin, très impliqué dans le travail défensif pour compenser l’infériorité numérique.
– La combativité de l’ensemble du groupe, qui n’a jamais lâché malgré les circonstances.
– L’arbitrage cohérent de M. Dechepy. La décision d’expulser Jo Gradit, fautif comme dernier défenseur, est logique. Pour le reste, il a souvent laissé jouer sans interrompre le jeu par des coups de sifflets intempestifs.
– La prestation XXL de Ruben Aguilar, précieux en défense et avaleur de kilomètres dans son couloir.
– L’impression qu’Odsonne Edouard pourrait devenir la bonne surprise du mercato lensois. Il n’est toujours pas prêt à jouer plus de 45 minutes, le scénario du match n’était pas en sa faveur, mais il y a des gestes qui ne trompent pas.
– Le moment de réalisme : Thauvin a prouvé qu’il était humain, lui aussi victime de crampes en fin de rencontre.
– Voir Jo Gradit et Seko Fofana plaisanter dans les couloirs en fin de rencontre sur le fait de jeu de l’expulsion.
Nous avons moins aimé :
– Ce sentiment ambivalent entre fierté et frustration, tant la victoire semblait possible.
– Que Seko Fofana, sur la faute de Gradit, ait fait le mort pour influencer l’arbitre.
– Le coaching offensif en fin de match : le remplacement d’Édouard et Saïd par Fofana et Guilavogui n’a pas été payant, ce dernier ayant manqué deux belles occasions.
– Devoir admettre que Brice Samba était toujours un grand gardien, même sous un autre maillot.
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