RC Lens : Vite, un prêtre exorciste

En tant que supporter Lensois, peut-on réellement positiver après les 4 premières journées de championnat ? 1 point sur 12 possibles, c’est le parcours d’un club qui va se battre pour le maintien, bien loin des objectifs initiaux qui étaient de terminer dans le top 5. Circonstance atténuante, le RC Lens vient de jouer trois équipes candidates au podium.

Quelle mouche a donc piqué les hommes de Franck Haise pour qu’ils soient à ce point devenus passifs, manquant cruellement de combativité et ne respectant plus les consignes. Il est courant de dire que la saison d’après est souvent la plus difficile à gérer, le RC Lens en est la preuve vivante. La trêve internationale, pour une fois, arrive au bon moment pour les Sang et Or.

Nous avons aimé
– L’attitude des supporters lensois, qui ont continué de chanter malgré la purge.
– Les premières minutes en Ligue 1 d’Ayanda Sishuba, qui a apporté de la fraîcheur et de la percussion.
– Le fait que Faitout Maouassa, présent en Principauté, soit venu saluer tous ses nouveaux coéquipiers à l’issue de la rencontre sur la pelouse du Stade Louis II.
– Le jeu lensois plus vertical en fin de rencontre suite aux entrées d’Andy Diouf, Ayanda Sishuba et Wesley Saïd.

Nous n’avons pas aimé
– Voir le RC Lens à ce point méconnaissable.
– Le nouveau carton jaune de Facundo Médina, qui sera privé de la rencontre face à Metz.
– Le match nullissime de Stijn Spierings, si bon à Toulouse et qui n’arrive toujours pas à se mettre au diapason du jeu lensois. Est-il Lens compatible ? As t-il intégré les fondamentaux du positionnement devant une défense à 3 ?
– Le fait d’encaisser trois buts par rencontre à l’extérieur.
– L’animation offensive distillée par Angelo Fulgini et Adrien Thomasson. Il a fallu attendre la 40ème minute pour assister à la première occasion de but des Lensois.
– Le choix bizarre de Franck Haise d’avoir titularisé au milieu la paire Abdul Samed – Spierings, qui a perdu et gâché énormément de ballons.
– Le fait qu’Elye Wahi ait couru dans le vide durant toute la rencontre.
– Constater que Massadio Haïdara n’était vraiment pas un piston.
– L’entente Sotoca-Thomasson sur le flanc droit, un duo qui n’a jamais fonctionné.
– Le fait de chercher en vain les raisons d’être optimiste.
– Apprendre que le PSV Eindhoven venait de claquer 4 buts à l’extérieur.
– Que le mot “clean sheet” n’existe plus dans le vocabulaire lensois.