Le Paris FC débarquera dimanche à Bollaert avec l’envie claire d’en découdre. Sur une dynamique positive avec deux matchs sans défaite, les hommes de Stéphane Gilli ne comptent pas jouer les figurants dimanche après-midi face au RC Lens.
Si l’adversaire reste « un gros morceau » pour le coach parisien, ce choc de la 8e journée est surtout vu comme un excellent baromètre pour jauger la progression de son groupe.
« Après une trêve internationale, les matchs peuvent être plus ouverts, plus piégeux », glisse l’entraîneur en conférence de presse d’avant match, bien conscient des failles que ce genre de contexte peut créer.
Bollaert, même amputé de la Marek, reste un chaudron, et Gilli le sait : il faudra répondre présent dès le coup d’envoi. L’intensité lensoise, cette capacité à défendre en avançant et à punir en transition, est identifiée comme l’un des dangers majeurs. Gilli insiste : les Sang et Or figurent parmi les meilleures équipes de Ligue 1 dans les phases de transition et les situations à haute intensité : « Il y aura beaucoup de verticalité, avec beaucoup d’appels à haute intensité dans le dos de la défense. Cela sera Nous devrons être très performants quand on sera un peu ouverts. »
Face à ce RC Lens vertical, capable d’exploser dans le dos des défenses, l’opposition de style s’annonce intéressante. Le Paris FC, plus posé dans le jeu, a travaillé ses replis défensifs et ses temps faibles pour ne pas s’effondrer à la première bourrasque. Ce déplacement est vu comme un révélateur : les Parisiens sauront dimanche s’ils sont désormais capables de gérer leurs pics de forme avec rigueur et concentration.
« On va à Lens pour prendre des points. » a conclu le coach parisien, « des points » signifiant que le PFC ne se contentera pas du nul. Ambitieux, organisés et confiants, les Parisiens ne viendront pas en victimes expiatoires. Lens est prévenu : le promu vise des points, pas des photos souvenirs.
Côté effectif, Kebbal, Simon et Chergui, rentrés de sélection, seront bien là pour défier les Artésiens. En revanche, Julien Lopez (mollet) et Mathieu Cafaro (adducteurs) rejoignent Pierre-Yves Hamel et Sofiane Alakouch à l’infirmerie.
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