Dans un Bollaert incandescent, le RC Lens a lancé sa campagne européenne de la plus belle des manières en s’imposant, en infériorité numérique durant plus de 70 minutes, face au Panathinaïkos.
Une victoire sur le score de 2-1 malheureusement entachée par l’expulsion de Facundo Medina, coupable de gestes inutiles alors que les Sang et Or avaient la main mise sur le match.
Nous avons aimé :
– Nous souvenir que Lens jouait pour pour la 49e fois consécutive à guichets fermés.
– La victoire lensoise au courage avec un groupe uni et soudé surtout en jouant à 10 contre 11 pendant plus de 70 minutes.
– Ne pas nous rendre compte que nous jouions à 10 contre 11.
– Le gros match de Przemyslaw Frankowski, auteur de l’ouverture du score après 3 minutes de jeu. Lorsque le Polonais est en forme, c’est tout le collectif qui est gagnant.
– La très bonne entrée en jeu de Kodir Khusanov, qui a fait oublier Facundo Médina.
– Le match XXL de Deiver Machado, qui apporte autant défensivement qu’offensivement. C’est lui qui initie le second but lensois en lançant Thomasson sur l’aile. Malheureusement, il n’a pu exprimer son potentiel offensif que durant les 20 premières minutes, durant lesquelles les lensois jouaient à 11.
– Constater que Florian Sotoca était très à son aise dans un rôle plus défensif. Passeur décisif sur le but de Przemyslaw Frankowski, son rôle de premier défenseur après l’expulsion de Medina a permis à la défense de garder longtemps son étanchéité.
– Que Wesley Saïd confirme qu’il est bien le buteur de ce début de saison. Un but plein d’intelligence, mais seul en pointe après l’expulsion de Medina, il a fait ce qu’il a pu.
– Qu’Andy Diouf montre enfin son vrai potentiel.
– Le “gros” match d’Adrien Thomasson, qui a fait taire ses détracteurs. “Un match d’une grande intelligence tactique épaulée par une justesse impeccable pour animer l’entrejeu lensois avec brio.” a noté l’Equipe. Passeur pour le second but lensois inscrit par Wesley Saïd lors d’un dépassement de fonction.
– Le public lensois qui a poussé durant toute la rencontre.
– La prestation d’ensemble de Kevin Danso, qui est allé au charbon durant 90 minutes, au risque de se blesser et compromettre son éventuel départ.
– Être incapable de dire qui avait été le meilleur Lensois du match, tellement personne n’avait triché.
– La gestion de l’effectif par Will Still dans ce match compliqué, qui n’a pas opéré plus de changements qu’il était nécessaire, les hommes en place répondant tous présent.
– La gestion de l’avantage au score, avec une défense bien compacte qui ne s’est trouée qu’une seule fois.
– Le comportement de l’arbitre, Gergo Bogar, qui a systématiquement consulté les images vidéo de la VAR, avec le risque d’être déjugé.
Nous n’avons pas aimé :
– Le carton rouge de Facundo Medina, qui compromet les chances de qualification du RC Lens. A force de jouer avec le feu, l’argentin s’est brûlé les ailes avec des excès d’engagement qui ne s’imposaient pas. Will Still va devoir lui apprendre à canaliser sa fougue, ce que Franck Haise n’a jamais réussi à faire.
– Les dégâts collatéraux causés par l’expulsion de Facundo Medina, comme la sortie prématurée de David Pereira Da Costa, très en jambe hier soir.
– Ce moment d’égarement qui a vu l’avant-centre grec Fotis Ioannidis passer en revue toute la défense lensoise, avant de battre de près Brice Samba, le seul couac de la rencontre.
– Les coups de pied arrêtés de Przemyslaw Frankowski
– L’idée de penser que nous avons vu Kevin Danso pour la dernière fois