Alors que nous nous dirigions vers un nouveau match nul sans saveur, Jonathan Gradit a délivré Bollaert-Delelis dans la dernière minute du temps réglementaire d’un coup de tête rageur sur un corner d’Angelo Fulgini. Cette victoire permet aux RC Lens de remonter à la sixième au classement.
Une victoire plutôt inespérée, face à des Marseillais bien regroupés. Les Lensois et les Phocéens ont sans doute payé hier soir la débauche d’énergie consécutive à un troisième match en une semaine. Le RC Lens n’est plus qu’à 4 points de la cinquième place.
Nous avons aimé :
– La victoire du RC Lens acquise dans les arrêts de jeu qui permet aux Sang et Or de passer à la 6ème place.
– Le but de Jonathan Gradit qui donne la victoire aux Lensois et qui le récompense pour sa régularité.
– Le quatrième clean-sheet de suite de Brice Samba.
– L’excellente première titularisation de Neil El Aynaoui, associé à Salis Abdul Samed. Franck Haise a peut-être enfin trouvé son binome.
– Qu’en seulement 20 minutes, Wesley Saïd ait été plus intéressant et dangereux qu’Elye Wahi en 70 minutes.
– La solidité défensive lensoise affirmée face aux attaquants marseillais.
– La prestation de Ruben Aguilar, pourtant handicapé par le port d’un masque.
– La joie non feinte d’Elye Wahi sur la célébration du but de Jonathan Gradit, preuve qu’il est toujours concerné malgrè ses difficultés à briller.
Nous n’avons pas aimé :
– Que l’enjeu ait pris le pas sur le jeu.
– De constater qu’après 12 journées, Franck Haise cherchait toujours son “onze type”.
– Apprendre la fin du “Chicoté”
– La prestation, dans son ensemble, de Massadio Haïdara, qui peine à rendre de belle copie lorsqu’il joue piston gauche.
– La trêve internationale arrive bien pour Florian Sotoca et Adrien Thomasson, très émoussés, peu productifs et remplacés à l’heure de jeu.
– De constater que quand Fulgini et Frankowski sont sur le banc, les coup de pieds arrêtés deviennent un problème, faute de tireur.
– L’énième prestation décevante d’Elye Wahi, qui ne pèse pas d’un poil sur les défenses adverses.
– L’entrée en jeu de Morgan Guilavogui, brouillon, qui a beaucoup gâché.
– Le public de Bollaert, un peu timoré, malgré un nouveau guichets fermés.