Lens – Marseille (1-0) : La perceuse a percé au bon moment

Ouvrir le score à la 90ème minute de jeu est certainement le meilleur moment pour s’assurer d’une victoire. C’est à l’entrée du temps additionnel que Jonathan Gradit a eu l’intuition qu’une montée pouvait apporter un plus au secteur offensif lensois. 

Sa tête rageuse sur l’offrande de Fulgini sur corner a la 90° minute a délivré un stade qui se demandait encore si il allait siffler ou applaudir les acteurs de cette rencontre, chiante à souhait. Très régulier depuis le début de la saison, Jonathan Gradit ne se cache pas pour dire que ce résultat remet le RC Lens à une place qui est plus en adéquation avec les attentes du club.

“C’est mon premier but à Bollaert, c’est beaucoup d’émotion, d’ailleurs je ne savais pas trop quoi faire quand j’ai marqué (rires). C’est un souvenir qui restera gravé pour moi. Devant ma famille et ce public que j’affectionne énormément et qui est là pour moi depuis le départ, cela fait vraiment plaisir.” a t-il avoué au micro de Prime Vidéo, de l’émotion dans la voix.
Concernant le déroulement du match, le défenseur lensois a regretté le manque de qualité dans la finition, la fatigue ayant peut-être joué un rôle. “Je ne pense pas qu’on ait fait un très grand match, ce sont deux équipes qui avaient joué dans la semaine en Coupe d’Europe, on savait qu’il y allait avoir du déchet, il y en a eu. On a des opportunités, mais on ne les concrétise pas.” a t-il regretté.