Et si le RC Lens s’invitait à la table européenne ? À l’aube du quart de la saison, les Sang et Or pointent à la 3e place ex-aequo de Ligue 1 après leur victoire contre le Paris FC (2-1), avec 16 points en 8 journées. Soit un rythme de deux points par match, synonyme de très haut niveau sur une saison complète. Mieux : c’est la deuxième meilleure entame depuis le retour dans l’élite en 2020.
Certes, la prudence reste de mise du côté de la Gaillette. Pierre Sage, version modeste et lucide, refuse de sortir les trompettes trop tôt. Il trace d’abord la route des 35 points, la fameuse “barre du maintien”, tout en saluant les progrès de son groupe. « Je serais très content pour les joueurs si on arrivait à faire cette chose-là », glisse-t-il, parlant de l’Europe, sans jamais perdre de vue le cap de l’exigence : mieux jouer, mieux presser, mieux punir.
Mais les chiffres parlent. Derrière Marseille (18 pts) et le PSG (17 pts), Lens s’accroche, et samedi, face au leader olympien, l’occasion est belle de frapper un gros coup.
Ce qui séduit ? La cohérence d’un projet malgré une intersaison agitée : sept nouveaux joueurs intégrés, un staff renouvelé, une équipe dirigeante repensée… et pourtant, une vraie stabilité dans l’attitude. « L’effectif est bien construit, entre jeunes talents et anciens briscards », juge Jonathan Gradit. Un équilibre que confirment Adrien Thomasson et Florian Sotoca, saluant « le calme et la rigueur » d’un entraîneur qui infuse sa sérénité à tout le vestiaire.
Sans s’enflammer, ce Lens 2025 ne s’excuse plus d’être ambitieux. Les voyants sont au vert, le jeu monte en puissance, et la réception de l’OM samedi pourrait bien faire basculer le Racing d’un bon début de saison vers une campagne franchement prometteuse.
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