Cet été, la Ligue 1 n’a connu que deux changements d’entraîneurs : à Nantes et à Lens. Pour Pierre Sage, l’équation était claire : « Le FC Nantes n’a jamais été une option », confie-t-il au média Carré Vert. Le RC Lens s’était déjà manifesté, bien avant la direction des Canaris.
L’entraîneur artésien explique pourtant avoir eu de nombreuses sollicitations, y compris de l’étranger. « Il y a eu des propositions venues de championnats exotiques, au Qatar ou à Dubaï, des endroits où l’on pouvait gagner beaucoup d’argent », reconnaît-il, avant de préciser que ce n’était « pas l’objectif immédiat ». Plus sérieusement, des pistes se sont ouvertes en Allemagne et en Angleterre, notamment en Championship.
Mais Sage avait une conviction : rester en France. « Ma volonté première était de confirmer ce qui s’était bien passé dans mon expérience précédente. Et surtout, tout le monde me disait que c’était évident que j’aille à Lens. Quand j’ai rencontré les dirigeants lensois, ils m’ont dit exactement la même chose. J’ai donc voulu challenger cette évidence. »
Ce rendez-vous fut décisif. « Au bout de quinze minutes d’entretien, j’ai compris que je pouvais travailler avec les deux personnes en face de moi », raconte-t-il à propos de Benjamin Parrot et Jean-Louis Leca. Pierre Sage n’a pas oublié non plus l’intervention du propriétaire, Joseph Oughourlian, dont la vision l’a marqué : « Sa position sur le sujet des droits télé, la façon dont il a élevé le débat, c’était brillant. »
De quoi transformer une évidence en conviction.
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