Florian Thauvin, revenu en Ligue 1 par la grande porte cet été, est bien plus qu’un simple renfort de standing pour le RC Lens. Il incarne à la fois le symbole d’une ambition retrouvée pour les Sang et Or et un pari personnel sur un joueur en quête de revanche sportive.
Ce retour ne doit rien au hasard. Déjà l’an dernier, Jean-Louis Leca, alors en coulisses, militait pour faire venir l’ancien Marseillais. Le transfert n’avait pu se concrétiser, mais l’idée avait germé. Sitôt nommé directeur sportif, Leca a remis le dossier Thauvin sur la table, convaincu qu’il manquait au club un leader technique, un ailier capable de dynamiter les défenses à contre-pied. Un besoin comblé dès le mois de juillet.
Florian Thauvin, de son côté, s’apprêtait à rejoindre la Fiorentina. Mais l’appel de Lens a rebattu les cartes. Le joueur a expliqué dans Téléfoot avoir été séduit par les échanges avec Leca, Benjamin Parrot et Pierre Sage. Le projet lensois lui a été présenté comme centré autour de lui, avec une place de cadre autant sur le terrain que dans le vestiaire. La perspective d’un retour en France dans un environnement bouillant, porté par la ferveur de Bollaert, a fini de le convaincre.
En ce début de saison, l’ancien champion du monde alterne le chaud et le tiède. Brillant en septembre, élu joueur du mois, il a connu un retour remarqué chez les Bleus, avec un but somptueux contre l’Azerbaïdjan. Plus effacé en Islande, comme le reste de l’équipe de France, il est ensuite revenu à Lens avec l’envie de faire parler sa régularité. Mais face au Paris FC, sa prestation a été plus terne, marquée par un penalty manqué. Un faux pas que le joueur espère effacer dès ce samedi, pour la réception de l’Olympique de Marseille, un club qu’il connaît par cœur.
À 32 ans, Florian Thauvin vise encore plus haut : une place dans le groupe de Didier Deschamps pour la Coupe du monde 2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour cela, il le sait, il devra faire une grande saison. Plus mature, plus impliqué, il se définit désormais comme un leader à part entière, autant dans le jeu que dans le vestiaire. À Lens, il a retrouvé ce qu’il cherchait depuis longtemps : un projet clair, de la confiance, et des supporters qui vibrent à l’unisson.
Nos derniers articles :
- RC Strasbourg : état des lieux avant le choc contre le RC Lens
- Le top 5 ? Le RC Lens n’a plus besoin d’y rêver, il peut y croire
- Ilan Jourdren face à l’armada offensive brésilienne
- Les filles du RC Lens devront patienter jusqu’au 4 février
- RC Lens – Strasbourg : Robin Risser veut faire taire ses anciens dirigeants


