Mis sur la touche à Metz pour un retard de deux minutes à la causerie d’avant-match, Malang Sarr retrouvera le groupe lensois ce dimanche contre Lorient. Un rappel à l’ordre disciplinaire qui n’a pas manqué de faire jaser, surtout après la prestation indigente des Sang et Or en Moselle.
Interrogé en conférence de presse sur cette décision pour le moins rigide, Pierre Sage a assumé pleinement : « Pour moi, ce n’était pas un choix fort, ce sont simplement des choses qui doivent animer la vie d’un groupe. Il n’y a aucun problème avec ça. Quelqu’un qui a payé sa peine peut revenir dans la société et retravailler. » Une formule aux accents quasi-pénitentiaires, qui en dit long sur la ligne de conduite imposée par le technicien.
L’histoire ne dit pas si ce retard était un écart isolé ou un nouvel épisode dans une série plus longue, mais la sanction est tombée sans appel. Un choix qui a pu, selon certains observateurs, déséquilibrer une équipe déjà bousculée dans ses repères, tant Sarr s’était imposé comme l’un des hommes de base du début de saison.
Pour défendre sa décision, le coach a tenté une comparaison hasardeuse avec le cas de Mohamed-Ali Cho à Nice, blessé lors de l’échauffement à Rennes, un imprévu subi, pas un écart disciplinaire. Pas sûr que l’analogie ait été bien reçue par ceux qui pensent que l’absence de Sarr a été grandement préjudiciable..
Toujours est-il que l’épisode est clos. Malang Sarr, purgé et pardonné, postule à une place de titulaire contre Lorient. Et à en juger par la fébrilité défensive aperçue à Saint-Symphorien, son retour dans le onze s’apparente presque à une nécessité.
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