Il avait commencé à se faire une place au soleil en Bretagne avant qu’un mauvais coup ne vienne tout interrompre. Fin septembre, lors du déplacement victorieux du Stade Brestois à Angers (2-0), Rémy Labeau-Lascary inscrivait son deuxième but sous ses nouvelles couleurs avant de quitter le terrain, victime d’une luxation du coude.
Une blessure malvenue pour le jeune attaquant prêté par le RC Lens, alors en pleine montée en puissance. « Ce qui me chagrine, c’est qu’il va être coupé dans son élan », regrettait ce soir-là Éric Roy, lucide sur la frustration de voir son buteur stoppé net.
Trois semaines plus tard, Labeau-Lascary a refait surface, timidement. Le week-end dernier, il a rejoué une demi-heure lors du match à Lorient, entrant à la 63e minute. Une reprise prudente, sans éclat, mais déjà un soulagement après un passage obligé à l’infirmerie.
Hier pourtant, le joueur formé à la Gaillette n’était pas présent sur la pelouse de Kerlaurent lors de la séance d’entraînement collective. Rien d’alarmant selon le staff brestois, mais assez pour entretenir un doute avant la réception du Paris Saint-Germain samedi (17h).
Face au rouleau compresseur parisien, qui vient d’étriller Leverkusen 7-2 en Ligue des champions, Éric Roy devra composer un onze solide et espère récupérer son avant-centre lensois à temps. Mais pour Rémy Labeau-Lascary, la priorité reste de retrouver du rythme sans brûler les étapes. Après tout, le pire serait d’être à nouveau « coupé dans son élan ». Pitié Brest, ne nous l’abimait pas !
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