RC Lens : cap sur la jeunesse après l’ère des ventes records

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À force de vendre ses meilleurs joueurs ces deux dernières saisons, le RC Lens a rempli ses caisses comme jamais. Un choix dicté autant par la nécessité financière que par la volonté du président Joseph Oughourlian d’assurer la pérennité du club. Mais à force de céder ses pépites, c’est l’ensemble de l’effectif qui s’est affaibli.

Aujourd’hui, la valeur marchande de l’effectif lensois n’est plus la même, et le club ne pourra plus compter, à court terme, sur des ventes XXL comme celles d’Openda, Fofana, Khusanov, Danso, Medina ou encore Diouf. Le Racing doit donc se réinventer, et il entend le faire en s’appuyant sur sa formation.

Plusieurs jeunes ont profité de la préparation estivale pour se montrer. Parmi eux, Fodé Sylla (19 ans), Andrija Bulatovic (18 ans), Anthony Bermont (20 ans) et Rayan Fofana (19 ans) ont marqué des points aux yeux du staff et intégré la rotation. Une dynamique assumée, comme l’explique Jean-Louis Leca à L’Équipe :
« C’est aussi une fierté pour les supporters de voir réussir des enfants du club. L’objectif est qu’un tiers à une moitié de l’effectif soit formé à la Gaillette. C’est une nouvelle vision, mais c’est aussi dans l’ADN du RC Lens. »

Cette stratégie n’est pas sans rappeler l’époque dorée des Sikora, Wallemme, Laigle ou Déhu, issus du cru et devenus emblèmes du club. Et certains jeunes laissent entrevoir un potentiel similaire.
À commencer par Anthony Bermont, déjà comparé à Julien Féret par Alaeddine Yahia. L’ancien défenseur lensois voit en lui un futur cadre du football professionnel, à l’image de celui qui avait brillé à Reims, Nancy, Rennes, Caen ou Auxerre.

L’avenir du RC Lens passera donc aussi par ses jeunes. Et c’est peut-être une bonne nouvelle. A condition qu’ils ne fassent pas banquette toute la saison et qu’ils ne soient pas considérés que comme des « finisseurs »

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