Ce samedi soir, le derby du Nord entre Lens et Lille aura une touche bleu-blanc-bleu au coup d’envoi. Avant que Florian Thauvin (Lens) et Olivier Giroud (Lille), tous deux champions du monde 2018, ne s’affrontent sur la pelouse, c’est un troisième homme de la bande de Russie qui fera son apparition : Raphaël Varane, formé au RC Lens, donnera le coup d’envoi fictif de cette affiche sous haute tension.
Un geste fort, presque intime, pour un joueur qui, malgré une carrière XXL entre le Real Madrid, Manchester United et l’équipe de France, a toujours gardé un œil sur son club formateur. Et pourtant, le lien n’a pas toujours été limpide.
À plusieurs reprises, Raphaël Varane avait évoqué son souhait de finir sa carrière à Lens. « Le plus probable, c’est que je termine à Manchester ou à Lens », confiait-il à la presse, en mai 2024. Mais l’été venu, c’est finalement à Côme, en Serie B italienne, qu’il avait déposé ses valises. Un choix étonnant, motivé peut-être par d’autres considérations, financières notamment, que le président lensois Joseph Oughourlian avait poliment évoquées, en laissant entendre que le retour du prodige n’entrait tout simplement pas dans les moyens du club.
Finalement, ce détour lombard aura été de courte durée : miné par des douleurs chroniques et un corps qui ne répondait plus, Varane annonce sa retraite quelques semaines plus tard, à seulement 31 ans. Un épilogue frustrant pour un joueur qui a tout gagné, mais dont le dernier chapitre restera inachevé.
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