Panathinaïkos : des doutes naissants autour d’Anass Zaroury

Transféré du RC Lens au Panathinaïkos cet été sous la forme d’un prêt avec option d’achat fixée à 4 millions d’euros, Anass Zaroury peine à justifier, pour l’instant, l’investissement potentiel. L’international marocain, qui n’avait pas fait l’unanimité à Lens, connaît un début de parcours en Grèce en demi-teinte, voire préoccupant si l’on en croit les médias locaux.

S’il a obtenu son billet pour la phase de groupes de la Ligue Europa avec son nouveau club, son implication a été minimale. Il n’a pas joué le barrage retour face à Samsunspor (0-0, après une victoire 2-1 à l’aller), et son apport lors du tour précédent contre le Shakhtar Donetsk reste entaché par un penalty manqué lors de la séance de tirs au but, bien que le club grec ait fini par se qualifier.
En championnat comme en Coupe d’Europe, Zaroury alterne entre banc et prestations invisibles. Rui Vitória, son coach, le défend encore publiquement et estime qu’il faut lui laisser le temps de s’adapter. Mais en coulisses, le ton est différent : des murmures commencent à se faire entendre dans le vestiaire, notamment après sa prestation jugée très décevante face à Levadiakos, où il est apparu totalement hors du coup.

Ce qui inquiète, c’est que le joueur brille à l’entraînement, mais ne parvient pas à transposer cela en match. Un profil qui rappelle celui de ces éternels « espoirs techniques » dont le potentiel reste enfermé dans les séances à huis clos.
Certains au club espéraient même qu’il soit écarté de la liste européenne au profit de Pantovic, joueur appartenant au Panathinaïkos, contrairement à Zaroury, seulement prêté.

Pour l’instant, Rui Vitória maintient sa confiance : quatre ailiers dans son groupe, dont Zaroury. Mais à Athènes, tout le monde ne partage pas son optimisme. Le joueur prêté par Lens a intérêt à rapidement hausser le ton, sous peine de vivre une saison fantôme. Encore une.

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