Mercato RC Lens : Quand Andy Delort nous refait le coup de l’amour

Il était une fois juillet 2014. Andy Delort se dit attiré par le RC Lens. Mais l’opération ne peut se réaliser à cause du prix du transfert réclamé par le FC Tours et les exigences salariales du joueur. A cette époque, les caisses du grand argentier Mammadov sont vides et la venue du serial buteur restera un fantasme.

Il avait alors fait, sur Twitter, la promesse de venir un jour dans l’Artois : « Ne vous inquiétez pas, je serai un jour Sang et Or ». Depuis, à chaque fois que l’attaquant émet une critique envers le club pour lequel il joue, la rumeur envoie l’envoie à Lens, comme quand, l’été 2021, il avait quitté Montpellier pour rejoindre Nice. A cette époque, Delort avouait pourtant son rêve secret de rejoindre l’OM. Montpellier ne voulait pas négocier à moins de 10 millions d’euros et le joueur voulait élever le niveau de son salaire qui était de 160 000 euros de salaire mensuel. L’OM n’avait pas pu suivre, Nice avait cassé sa tirelire.

Andy Delort est certes un attaquant exceptionnel, mais un mercenaire du football, attiré avant tout par le cachet. Sète, Ajaccio, Nîmes, Metz, Tours, Wigan, Caen, Tigres UANL, Toulopuse, Montpellier, Nice, autant d’escales pour un joueur qui n’est toujours pas rassasié.

Hier, Nice Matin a laissé entendre que l’international Algérien, en désaccord avec sa direction pour des promesses salariales non tenues, souhaitait quitter les Aiglons dès cet hiver. A nouveau, la rumeur envoie le buteur en Artois, en prêt ou en transfert. Si l’on ajoute au tableau clinique le fait que Florent Ghisolfi et la direction lensoise sont en froid, on ne voit pas comment il pourrait y avoir négociation entre les deux clubs pour un transfert ou un prêt, d’autant que les exigences salariales d’Andy Delort (sous contrat jusqu’en juin 2025 et qui touche actuellement près de 200 000 euros/mois) ne sont pas en adéquation avec la philosophie du RC Lens.