Fin juin, Seko Fofana, en phase avec les dirigeants du RC Lens, a donné son accord au club Saoudien d’Al-Nassr pour son transfert.
Les Saoudiens proposent au capitaine lensois un salaire de 15 millions d’euros annuel net d’impôts, contre 3 millions d’euros à Lens, une offre qui ne se refuse pas pour le milieu de terrain ivoirien, âgé de 28 ans.
Même si ce choix, loin d’être un choix sportif, peut surprendre, Seko Fofana va découvrir un championnat sur-médiatisé. Adil Hermach, l’ancien lensois, qui a goûté à l’expérience en quittant les Sang et Or, nous en dit un peu plus sur les éléments qui peuvent séduire les footballeurs, mais également leur faire craindre le pire :
“Je n’ai jamais été autant reconnu, sur les Champs-Elysées ou l’étranger, que quand je jouais là-bas. C’est un pays de football. Tu ouvres ta fenêtre, les petits jouent au foot. Al-Hilal, le grand stade, de 60 000 places, est souvent plein. C’est Lens multiplié par tout un pays. Les installations, c’était déjà du jamais-vu. Les pelouses sont extraordinaires, la qualité de vie…
Mais, l’été, c’est quasi injouable, il n’y a pas d’air, en bord de mer, l’humidité… Cela nivelle un peu le niveau des joueurs étrangers.” (La Voix Du Nord)
Mais, pourquoi l’officialisation du transfert traîne-t-elle autant ? Un agent de joueurs, a expliqué au quotidien régional la complexité des négociations avec l’Arabie Saoudite :
” C’est le bordel. Pour un transfert, j’ai eu affaire au moins à dix, douze intermédiaires différents. Tout le monde veut évidemment se greffer sur ces dossiers, c’est du n’importe quoi. Les clubs passent par l’agent, si ça ne marche pas, par la famille, et si ça ne marche pas encore, le cousin du cousin, le voisin… “
Pour ces raisons et le fait que le RC Lens reste ferme sur l’indemnité de transfert font que le transfert de Seko Fofana tarde à se finaliser, malgré l’accord que le capitaine lensois aurait donné.