La grandeur ne se mesure pas seulement en trophées, en clichés du passé, mais également en valeurs et en détermination, ce qui a cruellement manqué à l’Olympique de Marseille dans le money time du championnat.
“Quand on perd contre Lens, la négativité s’installe, le relâchement aussi. On voulait finir sur une tendance positive. Ce n’est pas acceptable de finir comme ça. Tu ne peux pas jouer contre Brest et ne pas honorer ce match ni nos supporters. Faire ça pour le dernier match à domicile, et tu ne peux pas aller à Ajaccio et jouer comme ça, c’est ne pas avoir beaucoup de respect pour l’institution et pour soi-même.” a déclaré lundi en conférence de presse Pablo Longoria, le président marseillais, descendu de son piédestal.
Après la démission d’Igor Tudor, le mystère demeure encore sur l’identité du futur entraîneur de l’OM. Mais au travers du profil recherché, il nous a semblé reconnaître quelqu’un :
“La culture du travail, l’exigence, la rigueur, la discipline. Ce n’est pas négociable. Le style de jeu aussi. Il y en a qui ne collent pas à Marseille. Il faut un style clair, on doit faire du stade Vélodrome une force et pas une faiblesse. On doit jouer d’une façon qui plaît à notre public, qui est passionné. On doit avoir un jeu offensif, fait de transition et de vitesse, un jeu pimenté!” a lâché Longoria, qui, selon plusieurs rumeurs émanant de la Commanderie, nourrirait le fantasme d’accueillir Franck Haise.
Depuis sa dernière intervention médiatique après la fête à Bollaert samedi soir, Franck Haise n’a pas pris la parole. Dès son retour de Marbella, il ne devrait pas tarder à rencontrer la direction pour parler de son avenir. Le coach Lensois a reconnu avoir des propositions (Premier League, Nice, OM ?) et attend quelques garanties au sujet de l’effectif à sa disposition pour la saison à venir.
On ne comprendrait pas quil puisse succomber aux sirènes de l’OM, qui n’est qualifié que pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.
Pablo Longoria, qui s’est spécialisé dans les choix de coaches qui ne restent qu’une saison, pourra continuer à cultiver son fantasme.