C’est un Franck Haise très décontracté qui s’est présenté au micro de Prime Vidéo à l’issue de la victoire Lensoise face à Lorient. Une victoire qui fait beaucoup de bien mentalement et d’un point de vue comptable en vue d’une qualification européenne.
A l’issue de cette victoire, Franck Haise a de nouveau été questionné sur son avenir. Il ne semble plus faire aucun doute que le coach Lensois sera toujours sur le banc la saison prochaine :
“Si c’était mon antépénultième match avec Lens ? Je suis là et bien là. Je prépare depuis des semaines et des mois le futur du RC Lens. J’ai des réunions chaque semaine avec le responsable performance, avec ma cellule de recrutement, avec mon directeur général.
Si certains écrivent que je suis déjà parti, ils peuvent l’écrire et continuer. Mais moi, je travaille comme si j’étais là le 26 juin parce que c’est comme cela que je me projette.”
Pourtant, d’autres voix continuent d’affirmer que le coach ne sera plus lensois la saison prochaine. C’est le cas d’Emmanuel Petit et de Jérôme Rothen qui se sont exprimés sur le sujet dans l’émission “Rothen s’enflamme”.
Emmanuel Petit : “Il y a une usure dans la communication de Franck Haise, je n’entends pas le même ton que ces derniers mois ou l’année dernière. Sept ans à Lens, c’est une machine à laver, en plus vu les responsabilités qu’il avait il y a quelques mois où il a dit à la direction, maintenant il va falloir que je me concentre sur l’équipe professionnelle. Je donne mon ressenti, il va prendre une année sabbatique.”
Jérôme Rothen : “Tu ne peux pas dire, vous savez on est coach, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. La saison de Lens, qu’il soit Européen ou non, est nettement moins bonne que l’an dernier. Donc s’il y avait des questions qui se posaient dans le bouleversement à la tête du club, il l’aurait déjà appris de la part des ses dirigeants surtout après sept ans passés au club et quatre avec les pros, il y a une confiance qui s’installe. Il sent qu’il est à la fin d’un cycle et qu’il a tiré le max du max de ce club et que cela ne pourrait être que moins bien derrière.”