Marseille – RC Lens (0-1) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

Le RC Lens renverse l'OM dans les arrêts de jeu

Après quatre défaites consécutives, qui ont fait émettre des doutes sur la capacité du RC Lens à exister dans cette fin de championnat, les Sang et Or ont créé l’exploit de s’imposer à Marseille face au dauphin du PSG.

Le RC Lens casse ainsi la spirale négative qui le conduisait tout droit vers les profondeurs du classement. Une victoire qui va faire du bien à tout un groupe, et notamment à Will Still, qui avait besoin d’un rayon de soleil.

Nous avons aimé :

– Que Nampalys Mendy n’ait pas perdu son football malgré sa mise au placard de plus de six mois.
– Que Mathew Ryan, lourdement critiqué après son indigente prestation face au Havre, se soit hissé au rang des grands gardiens en étant décisif à plusieurs reprises.
– De constater que Neil El Aynaoui est enfin devenu le boss de l’équipe. Buteur pour la troisième fois, omniprésent au milieu de terrain, dans les bons coups offensifs.
Juma Bah, qui a transformé la soirée de Gouiri en cauchemar.
– De constater que Malang Sarr est meilleur à gauche qu’au centre de la défense.
– L’entrée en jeu très intéressante de Rayan Fofana, l’avenir du RC Lens.
– Que les joueurs et tout le staff se soient précipités sur Ryan au coup de sifflet final.
– L’ovation des mille supporters du kop lensois à Will Still.
– Qu’enfin Andy Diouf sorte du bois, même si sa dernière passe est toujours perfectible.
– Que Florian Sotoca, cantonné à un rôle de milieu droit très défensif, se soit montré en fin de rencontre avec cette ouverture lumineuse pour Machado qui a mis en orbite El Aynaoui pour le but de la victoire.
– Nous être dit : « On va en prendre 5 », puis « On ne sera pas ridicule », puis « Un bon point pris à Marseille ? », avant l’orgasme final.

Nous n’avons pas aimé :

– Devoir flipper pendant 90 minutes.
– L’incapacité chronique à ressortir les ballons durant les trois quarts de la rencontre.
– La VAR, qui doit en toute logique sortir le rouge pour Valentin Rongier pour sa semelle sur le tibia de Deiver Machado. Après les affaires Benatia et Longoria, le corps arbitral a sans doute voulu éviter une nouvelle polémique avec la direction de l’OM.
– Le loupé de Wesley Saïd, qui s’emmêle les pinceaux face au gardien marseillais, alors qu’il avait Diouf démarqué sur sa gauche. Le retour de Nzola va lui être fatal.
– Les commentateurs DAZN, violemment pro-marseillais, sans compter la réalisation, avec 80 % des sujets sur les Phocéens.
– L’entrée en jeu d’Anass Zaroury, transparent, encore et encore.
– Qu’annoncé sur le départ vers Nice, Benoît Delaval, le responsable de la performance, ne semblait pas être présent sur le banc de touche lensois.