La saison dernière, sa première et dernière avec Lens, Loïc Badé, situation sanitaire oblige, n’avait pas connu la vraie ambiance de Bollaert.
Pas de chance pour l’ancien lensois qui foulera demain soir la pelouse de Bollaert dans le même contexte. Pourtant, son problème ne se situe pas à ce niveau. En six mois de compétition avec Rennes, le jeune défenseur n’a pas encore prouvé que les 20 millions d’euros, mis sur la table lors du mercato, n’était pas une erreur.
Il a pourtant eu sa chance en début de saison, enchaînant les titularisations, jusqu’à son expulsion contre Angers lors de la 4e journée de Ligue 1, et son très mauvais match à Marseille le 19 septembre (6e journée).
Comme un coup de malchance, Rennes a redressé la barre dès qu’il a pris place sur le banc qu’il n’a plus quitté. La CAN, avec le départ de plusieurs titulaires, est pour lui une chance pour se relancer et à ce titre, son match à Bollaert samedi soir a une grande importance.
“Je ne m’attendais pas forcément à ça. Je m’attendais à plus de temps de jeu. Après je continue à travailler, je sens qu’à l’entraînement je continue à apprendre beaucoup de choses. Je suis persuadé que cette situation va me servir à l’avenir.” a t-il déclaré dans les colonnes de Ouest-France.
L’explication parait simple, la saison dernière, Badé, à la tête de la défense d’un promu, sans réelle concurrence, jouait sans pression. En signant (trop vite) à Rennes, il a rejoint un collectif qui n’a que comme seul objectif le podium avec une vraie concurrence sur le banc. L’ancien lensois a également eu beaucoup de mal à intégrer son positionnement dans une défense à quatre.
Si on était taquin, on dirait qu’on espère pour samedi soir quelques maladresses techniques sur les relances dont il a le secret 🙂