Après 8 journées de championnat, aucun entraîneur de Ligue 1 n’a encore été viré. Sans doute un record. Au RC Lens, Franck Haise ne court aucun risque, tant ses résultats sont en conformité avec les ambitions du club et sa cote de popularité énorme chez les supporters.
Ailleurs, on peut ressentir quelques frémissements.
Antoine Kombouaré a sorti le FC Nantes de la mouise la saison dernière, mais le début de saison 2022-2023 est beaucoup plus compliqué pour le Kanak. L’ancien entraîneur lensois est en conflit larvé avec son président, à qui il reproche un mercato trop timide. Il est capable, sur un coup de tête, de tout plaquer et d’envoyer paître le clan Kita. Cela ne compte pas dans le quota des “virés”, mais le voir partir ne serait pas vraiment une surprise.
Peter Bosz, l’entraîneur Lyonnais qui sera à Bollaert dimanche, est également sur un siège éjectable, même si Jean-Michel Aulas prétend que non. Le président lyonnais est connu pour changer d’avis comme il change de chemise, et avec quelques défaites de plus, on ne donne pas cher de la peau de l’entraîneur Lyonnais.
L’entraîneur de Troyes, Bruno Irlés ou le Montpelliérain Olivier Dall’Oglio, semblaient être de bons candidats au limogeage mais finalement, les deux techniciens ont retrouvé la victoire aussitôt dès que les rumeurs de départ sont sorties. Néanmoins, leurs situations restent précaires.
Chez les Corses de l’AC Ajaccio, Olivier Pantaloni éprouve des difficultés mais le club corse n’a sans doute pas le sou pour changer le coach, aussitôt après la remontée en Ligue 1. En revanche, sale temps pour Gérald Baticle à Angers, pour qui les mauvaises prestations s’enchaînent.